De 700 KM en 1999 à 7.000 KM, de réseau routier, en 2014 : En 2014, avec la concrétisation des grands projets routiers, en cours de réalisation ou de lancement à travers le territoire national, l'Algérie serait au premier rang en Afrique. Selon le ministre des Travaux publics Amar Ghoul «d'ici 2014, nous comptons atteindre la barre de 7.000 km, ce qui placerait notre pays au premier rang en Afrique». Le réseau routier national a, en fait considérablement évolué durant cette dernière décennie. Constitué d'un total de 700 km en 1999, il a atteint aujourd'hui un linéaire d'un peu plus de 3.000 km. L'autoroute Est-Ouest totalise, à elle seule, plus de 1.200 km, ajouté aux rocades, voies express, liaisons inter-wilayas, et la Transsaharienne, qui touche à sa fin. Les chantiers routiers sont aussi importants dans le Nord ou dans le Sud, ce qui dénote une volonté de désenclavement des zones arrières du pays et les inclure dans la machine de développement économique. Parmi les grand chantiers du Sud, on notera la nouvelle rocade des hauts plateaux, la branche malienne de la liaison transsaharienne sur 400km, les liaisons érigées en pistes et autres chantiers qui porteront le réseau routier à 7.000km, d'ici 2014 et au terme de la réalisation du plan quinquennal. Le ministre des Travaux publics a indiqué, lors d'une rencontre à Alger, que «les anciens programmes lancés avant 2005, étaient destinés à rattraper le «retard», alors que le programme du quinquennat 2005-2009, avait pour objectif la mise à niveau du secteur.». Pour rappel, le bilan du dernier programme quinquennal 2005-2009, fait état de la réalisation de 67.000km de routes, qui ont permis de désenclaver quelque 7 millions habitants. Lors de ce quinquennat, a été également enregistré la réalisation de 1.187 ouvrages d'art et le recours à 37 nouvelles techniques de construction, ainsi que la création de 600 maisons cantonnières. Rappelons qu'une enveloppe de 3.100 milliards de D.A est consacrée au secteur des Travaux publics pour le quinquennat 2010-2014.