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« Crise, reconfiguration du pouvoir économique mondial et place de l'Algérie dans les relations internationales
Publié dans Le Financier le 19 - 09 - 2010


TROISIEME PARTIE
Stratégie américano- chinoise face à la cotation du dollar, fonds souverains et finance islamique
1.- Stratégie américano- chinoise face à la cotation du dollar
Outre les rivalités sino-américaines pour le contrôle des matières premières notamment en Afrique, sans parler de l'Europe, la cotation du dollar influe effectivement sur le pouvoir d'achat des exportations chinoises libellées en dollars. En effet, la cotation du dollar par rapport à l'euro malgré une légère appréciation entre avril et aout 2010, cette politique de dépréciation du dollar correspondant à une politique volontaire de baisse du dollar afin d'essayer de réduire le déficit commercial et de limiter la valeur réelle des USA de leur endettement mondial libellé en dollars. Car, une forte remontée du dollar face aux principales monnaies mondiales, supposerait une forte hausse des taux d'intérêts de la Fed et une baisse de la création monétaire, en contradiction avec le programme du nouveau président US dans la mesure où toute appréciation aurait pour conséquence le frein du marché immobilier (crédits inabordables du fait d'une hausse des intérêts sur les ménages endettés à taux variables), la consommation américaine pouvant être freinée avec le risque d'accélération des faillites des entreprises.
Cependant au vu des perspectives tant de l'économie mondiale que de l'économie américaine, il est attendu que la Fed relève dans un proche avenir son taux d'escompte mais d'une manière graduelle. En effet, selon le président de la FED, dans un discours publié le 12 février 2010 reproduit sur le site de la banque centrale américaine « sous peu, nous nous attendons à envisager une hausse modeste du spread entre le taux d'escompte et le taux des Fed funds. Cet écart, de 100 pb, a été ramené à 25 pb lors du déclenchement de la crise financière.
Les Fed funds sont aujourd'hui à 0-0,25% et le discount rate, taux auquel les banques commerciales peuvent se financer directement auprès de la Réserve fédérale, à 0,50% ». Ce dernier pourtant devrait donc augmenter, mais sans grande conséquences. La Fed peut notamment augmenter le taux d'intérêt versé sur les réserves des banques, ce qui amènerait ces dernières à accroître d'autant les taux qu'elles demandent sur le marché monétaire ». Cette politique monétaire des USA est intiment lié au fonctionnement actuel du système monétaire international.
Selon Hélène Rey professeur à la London Business School dans une contribution aux échos parisien le 22 mai 2009, avant 1971, date à laquelle ou existait une relations directe entre la parité du dollar et le stock d'or (parité fixe contenu dans les accords de Breeton Woods) cette parité ayant été remplacée par des taux de change flexible par la suite , les investissements américains à l'étranger étaient d'environ 10 % du PIB des Etats-Unis, prêtant au reste du monde , sa position extérieure n'excédait pas 4 % du PIB et les avoirs et dettes externes des Etats-Unis ne dépassent pas 15 % du PIB américain . Avec la crise des prêts hypothécaires d'août 2007, les actifs étrangers détenus par les Etats-Unis s'élevaient à 122 % de leur PIB en actifs étrangers et leur dette au reste du monde à 135 %. L'endettement net extérieur a été la résultante des déficits de la balance commerciale américaine accumulés depuis les années 1980.
Pour cet auteur, je la cite : « les Etats-Unis d'avant la crise ressemblent à une banque d'investissement qui se finance massivement en émettant de la dette et investit de façon colossale en actifs risques étrangers (stocks, investissements directs).
Ce faisant, les Etats-Unis obtiennent un rendement élevé sur leurs actifs et se refinancent à bas pris sur le marché de la dette, ayant profité de l'engouement mondial pour les bons du Trésor américains. Ils encaissent ainsi la différence de rendements. Mais lorsque les prix des actifs et de la dette deviennent volatils, la valeur du portefeuille externe des Etats-Unis devient encore plus volatile en raison de l'effet de levier.
C'est exactement ce qui se passe dans la crise actuelle ». Justement, concernant les bons de trésor représentant environ 45 % de la dette totale externe des Etats-Unis, ils sont concentrés surtout au niveau de la banque centrale de Chine. Au mois de juin 2010, sur 2450 milliards de dollars de réserves de change chinois une grande partie est libellée en dollars. Malgré certaines déclarations contre l'hégémonie du dollar, la Chine continue à être un gros acheteur de bons du Trésor. Ainsi, la crise a rendu de facto l'économie américaine encore plus dépendante de la Chine des Etats Unis et la Chine plus dépendante des USA car toute contraction de la demande affecte les exportations chinoises. Mais est ce que cette situation pourra continuer à l'avenir ?
Tout dépendra de l‘attitude de la Chine, premier créancier des Etats-Unis et tout le problème est le suivant, les chinois continueront-ils à acheter des bons du Trésor des Etats Unis ? C'est que la Chine veut renforcer sa lutte contre les fonds spéculatifs selon l'administration des changes (SAFE) , cette annonce d'un renforcement de la répression contre les fonds spéculatifs faisant suite à la décision prise en juin 2009 de restaurer une marge de 0,5% de la fluctuation de la monnaie chinoise par rapport au dollar, autour d'un cours pivot fixé quotidiennement., cette appréciation du yuan risquant d'attirer davantage les fonds spéculatifs qui alimenteraient l'inflation. L'Administration des changes a enfin dévoilé qu'elle voulait étendre la diversification du placement pour les réserves de devises en tenant compte de la baisse de la cotation du dollar.
Comme impact de cette dépréciation du dollar, le président brésilien estime que son pays et la Chine vont parvenir à avoir des échanges bilatéraux dans leurs monnaies respectives, sans passer par le dollar, selon la déclaration de Luiz Inacio Lula da Silva le 19 mai 2009 à Pékin, rapporté par China Daily. Mais paradoxalement si la Chine suspend l'achat de bons du Trésor, la valeur de ses avoirs libellés en dollars baissera fortement affectant par ricochet sa situation économique et donc ses exportations.
Qu'en sera t-il si la dépréciation du dollar devait continuer dans le temps et l'achat récent des droits de tirages spéciaux (DTS) émis par le FMI par la Chine mais également par l'Inde, n'inaugure t –elle pas un changement de la politique monétaire en rappelant que la valeur du DTS a été fixée initialement à 0,888671 gramme d'or fin, ce qui correspondait alors à un dollar EU et qu' après l'effondrement du système de Bretton Woods, en 1973, la valeur du DTS a été déterminée par rapport à un panier de monnaies, qui comprend actuellement le dollar EU, l'euro, la livre sterling et le yen, représentant donc une valeur d'un panier de monnaies , le dollar avec seulement 41% et les autres monnaies 59%.
Mais il faut être réaliste bien qu'en diminution relative, le dollar continue toujours d'être la monnaie internationale une référence dans les transactions mondiales et à court terme il est utopique de prédire son remplacement. C'est dans ce cadre de l'impact de la crise, qu'il convient d'examiner les fonds souverains et l'extension de la finance islamique dont les montants sont souvent libellés en dollars.
2.- La crise mondiale et les fonds souverains
Le fonds souverain (sovereign wealth funds), dont le premier a été créé au Koweït en 1953 ou fonds d'Etat, est un fonds de placements financiers (actions, obligations.) détenu par un Etat.
Les fonds souverains gèrent l'épargne nationale et l'investissent dans des placements variés (actions, obligations, immobilier, etc.). Dans une acception restreinte, les fonds souverains désignent spécifiquement « les avoirs des Etats en monnaies étrangères » et dans une acception plus large, « tous les fonds d'investissement détenus par un Etat tirant leurs ressources des banques centrales » (Chine), des réserves pour les retraites (Norvège) ou des recettes des hydrocarbures ( Russie, et les pays du Golfe). L'envolée du cours du pétrole surtout entre 2007/2008, a conduit à une remarquable aisance financière qui s'est traduite pour les pays arabes par d'importants excédents de leurs balances des paiements, le désendettement, (Russie, Algérie), le lancement de mégaprojets et l'accumulation d'énormes réserves de change.
Les fonds souverains sont devenus des acteurs importants de l'économie, mondiale gérant par exemple deux fois plus d'actifs que les hedge funds et leur nombre s'accroît d'année en année se répartissant ainsi en moyenne 2007/ juin 2008 : Emirats Arabes Unis : 27% -Arabie Saoudite 11% -Norvège 11% -Singapour 15% -Koweït 8% -Chine 7% -Russie 5% Autres 7%. Plusieurs études ont été réalisées sur les fonds souverains toujours avant la crise d'octobre 2008 portant sur l'Arabie Saoudite, le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis e tla Norvège. Abu Dhabi avec deux fonds souverains l'ADIA (Abu Dhabi Investment Authority avec 875 milliards de dollars et accessoirement Mubadala Development Company fugurent parmi le leader dans ce domaine sans oublier Saudi Arabian Monetary Agency qui est le fonds d'investissement de la banque centrale saoudienne avec 221 milliards de dollars d'actifs pour la même date qui est appelé à se développer du fait des importantes réserves de change de ce pays.
Rappelons la participation avant la crise par la Qatar Investment Authority de 20% du London Stock Exchange pour 1,36 milliard et l'achat, à la même date, par la holding publique Borse Dubaï de 28% du London Stock Exchange et de 19,9% du Nasdaq". la MubadalaDevelopment Co, créée par Abou Dhabi, l'achat pour 1,35 milliard 7,5% du Carlyle Group" et on peut citer d'autres exemples.
Citons le cas spécifique du fond norvégien (" Norwegian Wealth Fund ", NWF) qui a été créé pour pallier la diminution de la rente énergétique à moyen terme qui est l'un des plus importants fonds souverains au monde, ayant des participations dans plus de 3000 entreprises dans plus de 40 pays possédant 1,7 % des actions européennes , 1 % de celles du monde entier ,ayant des participations dans plus de 8 000 entreprises, dont Shell, Nestlé, HSBC ou Total et étant le premier investisseur du CAC 40, gérant également environ 13 milliards de dollars des dettes britanniques et américaines. Aussi, la stratégie des fonds souverains cités, mais également de l'ensemble des fonds souverains dont la Russie à travers la stratégie de Gazprom, les fonds chinois s'orientent de plus en plus vers des investissements financiers, la participation au capital d'entreprises occidentales voire leur prise de contrôle. Mais contrairement à une idée faussement répandue, avec 3 300 milliards de capitalisation estimée juste avant la crise d'octobre 2008, car ayant perdu depuis de leur valeur du fait des chutes des bourses mondiales, selon le rapport d'information du Sénat français n° 336 en date de mai 2008, ils sont encore d'un poids assez réduit face au 190 000 milliards de capitaux investis dans le monde en 2007 (chiffres établis par le FMI) et bien loin de la capitalisation du NYSE (Wall Street) estimée à 15 000 milliards de dollars ou des actifs gérés par les investisseurs institutionnels dans les pays développés (environ 53 000 milliards de dollars en 2007) ou bien par les banques (63 500 milliards de dollars.
Pourtant, ces fonds ont joué le rôle de sous pape de sécurité après la crise hypothécaires d'août 2007 en refinançant plusieurs banques internationales en difficultés en mal de cash, comme Morgan Stanley, Barclays, Merrill Lynch ou UBS et donc indirectement les fonds de la Chine et d' Abu Dhabi ont permis d'atténuer les chocs de Wall Street ou de la City de Londres sans compter les nombreuses prises de participation dans différentes sociétés mondiales. Parallèlement, ces fonds ont permis de rééquilibrer l'important déficit de la balance de paiement américaine.
Et en gardant leurs réserves en dollars notamment les pays arabes avec d'autres pays comme la Chine contribuent à éviter un dérapage, malgré le déficit budgétaire important américain, du dollar par rapport à certaines monnaies clefs comme l'euro.
Cependant face à ces fonds souverains, les Etats-Unis ont adopté une législation visant à empêcher ces fonds de contrôler des secteurs affectant leur sécurité nationale. En Allemagne, en France et aussi en Grande-Bretagne, on envisage de telles mesures de défense. Rappelons en 2005, les USA ont essayé d'interdire à l'opérateur portuaire Dubai Ports World de mettre la main sur les cinq terminaux qualifiés de « stratégiques » et pour l'Europe la commission économique évoque la possibilité de recourir aux actions préférentielles pour protéger les entreprises stratégiques. Dans le cadre de règles mondiales de gouvernance applicables aux fonds souverains, le FMI travaille à l'établissement de codes de conduite pour les régir afin de garantir la transparence de l'origine de ces fonds. En effet, en octobre 2008, les pays développés ont adopté une charte de bonne conduite sous l'égide du FMI, baptisée " Principes de Santiago ", qui compte 24 règles concernant notamment la transparence et l'audit externe des fonds souverains.
3.-La crise mondiale et la finance islamique
La finance islamique a bien résisté à la crise financière mondiale. Grace à une véritable traçabilité de ses transactions et du fait de son appartenance au compartiment des finances dites "éthiques ", elle a pu concilier le risque de spéculation et le risque systémique en jouant la carte de la sécurité, essayant à la fois de pallier les besoins de consommation et ouvrir de nouveaux marchés pour l'assurance ou la banque de détail, brassant des flux de 840 milliards de dollars avec une croissance annuelle d'environ 15 % en 2009 selon Anass Patel, président de l'Aidimm. Le marché de la finance islamique mondiale pourrait atteindre les 1 000 milliards de dollars dès 2010 et beaucoup plus par la suite d'après les spécialistes. Plus de la moitié de ce marché est détenue par les banques commerciales, le reste du marché étant composé des boutiques de banques d'affaires pures comme les fonds de capital-investissement ou immobiliers, des fenêtres islamiques des banques conventionnelles internationales et des produits islamiques tels que le takaful (assurance), des sukuk (titres d'investissement). Il faut dire que la finance islamique promeut l'investissement dans des actifs tangibles : les investissements doivent être adossés à des actifs réels. Au-delà de ce premier critère discriminant, les financiers musulmans ne dérogent pas à une règle d'or : le banquier n'est pas prêteur mais co-investisseur et donc partenaire du projet financé, ses revenus correspondant à une quote-part des résultats issus du projet financé. L'exigence d'un audit approfondi des potentiels projets à financer ainsi que l'accompagnement des entrepreneurs pendant les phases de recherche, de lancement et de vie de projet permettent d'atténuer le risque selon le principe des 3P (Partage des Pertes et Profits) conduisant de manière systématique le banquier (investisseur) à une vigilance accrue quant à la pertinence du projet financé. La différence de comportement entre l'investisseur "islamique" et l'investisseur "classique" en matière de bourse pourrait être explicitée en deux points. Le premier est investisseur à moyen et longs termes, l'autre est, le plus souvent, spéculateur de court terme, profitant des écarts de cours sur un titre.
D'ailleurs certains savants musulmans ont pu émettre l'idée de cycle d'investissement concernant l'achat d'actions. La durée de détention d'un titre d'une société intervenant dans le domaine agricole pourrait correspondre au temps nécessaire pour semer, récolter et commercialiser. La décision de vente du titre sera alors justifiée par une véritable stratégie d'investissement mesurée par le retour sur investissement post cycle de récolte.
*Le Dr Abderrahmane MEBTOUL Expert International professeur d'Université en management stratégique (Algérie)


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