La campagne oléicole pour la saison 2010-2011 sera "bonne et de qualité" tant pour l'olive de conserve que l'huile d'olive, selon l'Institut technique de l'arboriculture fruitière et de vigne (ITAFV), qui appelle au respect des techniques de cueillette, de stockage et de trituration des fruits pour une « réussite optimale de la campagne ». Pour rappel, en 2009, la production oléicole a été d'environ 1,416 million de quintaux d'olives dont 1,129 million de qx d'olive de table et 289.786 x d'olive à huile, alors que la production d'huile d'olive a atteint 14.406 tonnes (156.586 hl). Pour cette année, l'ITAFV organise, un concours pour identifier les meilleurs oléiculteurs, oléiculteurs et confiseurs qui constituent l'élite pour le renouveau de l'oléiculture algérienne. Par ailleurs pour garantir la réussite de l'opération cueillette et la qualité optimale de la production, l'institut a dressé une série de recommandations et de conseils aux intervenants de cette filière. La protection des oliviers contre les maladies et de procéder aux traitements conformément aux directives des services phytosanitaires a été la première recommandation. L'institut préconise également de procéder à la récolte avant la maturité totale du fruit, afin d'éviter la chute des fruits, la sur-maturation et donc la fermentation au stockage ou encore la perte de l'huile vierge et la diminution de la qualité. L'ITAFV conseille au moment de la récolte, d'éviter de recourir à la technique du gaulage qui consiste à battre les branches à l'aide d'un bâton, mais plutôt l'emploi d'accessoires qui préserveraient les pousses. Les olives récoltées devront être stockées dans des caisses en plastic aérés, ou disposées en tas d'une hauteur de 15 cm maximum et arrosées régulièrement pour éviter la fermentation et autres altérations. L'institut déconseille, l'utilisation des sacs en jute ou en plastic pour ne pas détériorer la qualité des olives, et empêcher la formation d'odeur de moisi et de chaumé. Il est conseillé aux oleifacteurs de préparer à l'avance leurs réseaux de collectes afin d'éviter les longues attentes et aux confiseurs d'utiliser uniquement les fruits de qualité qui valorisent le produit final. Par ailleurs, l'ITAFV a annoncé qu'un concours sera organisé par les chambres d'Agriculture de wilaya pour identifier les meilleurs oléiculteurs, oléiculteurs et confiseurs qui constituent l'élite pour le renouveau de l'oléiculture algérienne.