Il a évoqué à cette occasion, le Budget de fonctionnement alloué à son secteur pour l'année 2011, qui s'élève à 4.135 milliards de DA. Selon le nouvel homme fort du secteur de l'Industrie en Algérie, les crédits budgétaires octroyés s'élèvent aujourd'hui à 4 milliards de DA. La plupart sont destinés au financement de certains fonds spéciaux, outre le programme de mise à niveau de 20.000 entreprises. Le ministre a également présenté à cette occasion, un aperçu sur le secteur qu'il dirige. Secteur qui compte selon lui 400 entreprises publiques employant 120.000 travailleurs. Sa contribution au PNB, ne serait par ailleurs que de 5% seulement, car n'exploitant que 40% de ses potentialités de production. A noter néanmoins, qu'à l'issue du rattachement des secteurs de la Promotion de l'investissement et de la Petite et moyenne entreprises au même département ministériel, son effectif est passé à près de 5.000 employés. Partenariat improductif : le ministère va-t-il sévir ? Lors de son auditoire de mardi dernier, le ministre de l'Industrie n'a pas manqué de révéler sa stratégie future, reposant sur l'intégration de 400 entreprises publiques dans 9 groupes industriels spécialisés (chimie, électronique, sidérurgie, textile, ciment, bois et cuirs), dont l'Agence de presse s'est faite l'échos. Il a également souligné la détermination du gouvernement à rattraper le retard accusé dans la production, au niveau du complexe sidérurgique. Celui-ci importe encore 85% des ses besoins. Des mesures seront semble-t-il, prises pour réaliser un nouveau complexe ou trouver un autre partenaire en vue d'améliorer les performances. Heureusement, le ministre a également laissé paraître un certain satisfecit quant aux réalisations accomplies à ce jour. Le groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) qui a bénéficié d'un investissement de 141 milliards de DA a donné pour exemple des résultats probants. Ceci outre, la contribution du groupe Saidal à la hausse de la production nationale de médicaments et produits pharmaceutiques. Ce dernier ayant bénéficié d'un investissement de 20 milliards de DA. De leur coté, les membres de la Commission sont intervenus au sujet du soutien de la production nationale, et les moyens adéquats pour faire face à la concurrence internationale. Le prochain challenge de l'industrie est sans doute de trouver des formules incitatives pour encourager l'investissement dans les secteurs sensibles.