Les centres d'appels qui activent sur les territoires nationaux, sont soumis depuis le 3 Novembre dernier à de nouvelles règles édictées par l'autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT). Selon le site de l'ARPT, le cahier des charges relatif à la création et à l'exploitation des centres d'appels en Algérie a été modifié et complété récemment, avant d'entrer en vigueur. Ainsi, alors que cette activité est soumise à autorisation, cette dernière est personnelle et ne peut être cédée à un tiers, lit-on sur le site de l'ARPT. Elle ne peut faire l'objet ni de sous-traitance, ni de partenariat contraire au caractère personnel de l'autorisation. Celle-ci est délivrée au titulaire pour une durée de 5 ans, et renouvelable pour une durée de deux ans. Aussi, toute modification affectant plus du tiers de la répartition de l'actionnariat ou des parts sociales du titulaire est également soumise à l'autorisation préalable de l'ARPT. Plus encore, les centres d'appels désireux dorénavant de cesser totalement leur fourniture, devront au préalable y avoir été autorisés par l'ARPT, sauf cas de force majeure. En effet, ces derniers sont sommés d'assurer la continuité de leurs services, et de ne cesser leurs activités qu'après en avoir informé l'autorité de régulation. Ces modifications constituent-elles un frein encore plus important à l'émancipation de cette activité, qui peine déjà à attirer les investisseurs étrangers, échaudé par la série d'idées reçues qui circulent sur l'activité économique nationale en générale. Surement Est-il utile de s'interroger pourquoi contrairement à notre pays, nos voisins marocains et Tunisiens sont de véritables eldorados pour les centres d'appels étrangers en majorité francophones. Ces derniers délocalisent a tour de bras vers le Maroc ou la Tunisie, créant au passages des milliers d'emplois dans ces pays, alors que le notre recèle de potentialités bien plus intéressantes que ceux de nos voisins, ne serait ce que par la maîtrise de la langue de Molière. Les dernières restrictions sur l'activité chez nous, expliquent peut être ce malheureux phénomène.