Malgré les facilitations accordées à ses clients pour régler leurs factures impayées de loyers, l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran, (OPGI) enregistre des créances de l'ordre de 556 millions de D.A auprès de ses clients, des particuliers. «Les mauvais payeurs sont classés en trois catégories, la première concerne ceux qui enregistrent 3 mois de loyers impayés, la seconde de 03 à 06 mois de factures impayées et la troisième, et c'est celle qui compte le plus grands nombre d'infracteurs, concerne les clients qui doivent plus de 06 mois de loyers impayés, voir même des années de loyers de impayés. » a expliqué le directeur de l'OPGI, M. Abkari. Selon lui, la dernière catégorie représente « 50% des mauvais payeurs». Il a ajouté que «des mises en demeure ont été adressées à ces clients pour régulariser leurs situation.. » Le directeur de l'OPGI a également indiqué «que la première mise en demeure est de couleur verte, suivie d'une seconde de couleur rouge, avant la transmission du dossier du mauvais payeur à la justice». Selon le même responsable, « sur 1.200 dossiers, 248 ont été transmis à la justice». M. Abkari a signalé que «ce nombre peut être vu à la baisse car, généralement lorsque nos clients reçoivent la visite de l'huissier de justice, ils se rapprochent de nos services pour régulariser leur situation et demandent un calendrier de payement que nous leur accordons bien évidemment». Le directeur de l'OPGI a indiqué, par ailleurs, que «ces créances entravent l'avancement des opérations de réhabilitation des immeubles de l'OPGI». Il a expliqué, «on ne peut réhabiliter des immeubles occupés par des personnes qui ne payent même pas leur loyers. Ces dernières doivent faire preuve de bonne volonté pour qu'on les prenne en charge». L'OPGI continue d'appliquer à ces clients les loyers les moins chers au niveau national, voire au niveau mondial, a déclaré M. Abkari. En fait l'OPGI, calcule son loyer à raison de 25D.A le M2. Ainsi, le F2 est loué à 1.250 D.A le mois, le F3 à 1.700 D.A et le F4 à moins de 2.000 D.A. Des tarifs jugés comme étant dérisoires par apport au marché de la location immobilier appliqué dans le secteur privé. 30 bidonvilles seront éradiqués à horizon 2012 L'autre gros problème de l'OPGI, est celui des caves et des terrasses d'immeubles squattées. «294 caves squattées ont été recensées dans la wilaya d'Oran», selon l'OPGI. Quant au nombre de baraques construites sur les terrasses des immeubles de l'OPGI, il est très important aussi. Alors que ces familles espèrent être relogé dans les plus brefs délais, le directeur de l'OPGI a affirmé que «ces familles sont en infraction, ils ne pourront être relogés. On ne leur a pas réservés de quota». Selon nos sources parmi ces squatteurs, les occupants des caves ayant touché aux fondations des immeubles seront poursuivis en justice. Signalons que les familles occupant les caves et les terrasses immeubles sont en situation irrégulière au même titre que les familles ayant construit des baraques dans les bidonvilles. A propos de cette catégorie, le directeur de l'OPGI a fait savoir que les «8.000 habitations illicites, réparties sur 30 bidonvilles, ont été recensées à travers la wilaya d'Oran, seront démolies.» Rappelons que le wali d'Oran, M. Abdelmalek Boudiaf, a annoncé à son installation à la tête de l'exécutif de la wilaya d'Oran que «les bidonvilles seront tous éradiqués à l'horizon 2012». Ceci ne veut pas dire que les habitants des 8.000 habitations précaires seront relogés. Ne pourront bénéficier d'un logement que les familles figurant sur le listing du recensement effectué en 2007. Avait précisé le wali.