Le programme américain Junior Achievement-Injaz Al Arab d'accompagnement des projets d'entreprenariat des jeunes sera bientôt opérationnel en Algérie. Ce partenariat entre Injaz et l'Académie algérienne sera signé le 13 décembre 2010 au siège de l'école MDI, apprend-on. C'est ce qu'a déclaré Widad Gachtouli de l'Académie algérienne de l'entreprenariat : « Injaz s'emploie à mettre en relation les entrepreneurs déjà sur le terrain avec des jeunes qui veulent lancer leurs propres affaires. Cela commence au lycée». L'intervenante qui s'est exprimé en marge de la Conférence US-Maghreb sur l'entreprenariat qui se déroule depuis jeudi à Alger, a ajouté qu'«Injaz a pris attache avec nous pour essayer de trouver des modes de coopération, parce qu'au fond, nous avons les mêmes objectifs et la même façon de voir les choses». Elle indiquera aussi, que «c'est le premier pas pour qu'Injaz Al Arab puisse devenir Injaz Algérie dans un futur proche. Des démarches sont entreprises auprès des ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur pour officialiser le statut. En attendant, nous avons entamé le partenariat dès à présent pour s'impliquer réellement dans cette dynamique et ne pas être ralenti par des procédures administratives ». A Alger, Line Abdeldjabar représente déjà Injaz Algérie. Selon elle, ce programme est déjà opérationnel dans treize pays arabes. «Nous souhaitons que l'Algérie devienne le quatorzième pays. Nous sommes là depuis deux mois. Nous faisons actuellement des réunions avec des ministères et des hommes d'affaires pour étudier la meilleure façon de lancer ce programme », a-t-elle noté. D'après elle, 200.000 étudiants, 4.600 volontaires du secteur privé et 191 dirigeants, sont déjà suivis par Injaz au Moyen-Orient et au Maghreb. Injaz, lancé en avril 2010 après la rencontre à Washington entre les entrepreneurs des pays musulmans et le président américain Barack Obama, active au Maroc, en Tunisie, Egypte, Liban, Palestine, Jordanie, Arabie Saoudite, Koweit, Bahreïn, Qatar, Emirats Arabes Unis, Oman et le Yemen. « Nous souhaitons que dans dix ans, nous ayons 1 million d'étudiants », a précisé Lina Abdeldjabar.