Le quota de l'Algérie pour la pêche de Thon rouge, vient d'être considérablement réduit à l'occasion de négociations internationales à Paris pour la désignation de quotas de pêche du thon rouge pour l'année prochaine en Méditerranée. L'Algérie n'étant pas parvenue à pêcher entièrement son quota de thon rouge de l'année dernière, les pays réunis dans la capitale française, ont décidé de réduire sa part. Le quota de pêche Algérien passe ainsi de 680 tonnes l'année dernière à seulement 138 tonnes, selon l'APS. Le reste de la portion algérienne sera dispatchée selon toute vraisemblance sur 4 pays qui sont la Libye, l'Egypte, le Maroc et la Croatie, et la décision loin de ravir les autorités algériennes concernées. En effet, la décision de réduction du quota de l'Algérie a été prise après des tractations au sein de la CICTA, selon le ministre. Et ça les autorités concernées ne l'entendent pas de cette oreille. Selon M. Abdallah Khanafou, ministre de la pêche et des ressources halieutiques, un recours a été introduit par l'Algérie auprès de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), afin que notre pays ''soit bénéficiaire de son quota de pêche'', le même que celui de l'année dernière. »Le dossier est bien ficelé. Il n'y a aucune raison pour que l'Algérie soit privée de son quota de pêche de thon rouge »a-t-il indiqué. Des sanctions envers les armateurs qui ne participent pas à la campagne Bien qu'il ait avoué «des difficultés», le ministre a assuré que l'Algérie se prépare pour «essayer de pêcher son quota de thon par les armateurs algériens eux mêmes, après l'interdiction des sociétés mixtes pour l'exploitation du poisson dans les eaux algériennes». Ce volet sera pris en charge notamment dans le cadre du programme de relance en accordant des subventions pour des armateurs algériens pour l'acquisition de 15 thoniers. Pour ce qui est de l'échec de l'an dernier, des mesures seront prises à l'encontre des armateurs qui ont bénéficié de l'aide de l'Etat pour acquérir des thoniers, mais ne participent pas à la campagne de pêche. «L'année dernière, ces thoniers n'ont pas rempli leurs engagements. Cette année, s'ils ne participent pas à la campagne, l'Etat demandera la restitution de la subvention qui leur a été accordée», a averti le ministre. A noter qu'aucun cadre du ministre de tutelle n'a pu participer à la réunion de Paris, durant laquelle s'est décidée la mesure de réduction du quota de l'Algérie. Selon le ministre, les deux cadres de son département, qui devaient s'y rendre n'ont pas obtenu de visas à temps.