Le long-métrage «Hors-la-loi» du réalisateur de l'Algérien Rachid Bouchareb, figure parmi les neuf films finalistes pouvant être nominés pour la section «Meilleur film étranger» des Oscars. Le long-métrage «Hors-la-loi» du réalisateur de l'Algérien Rachid Bouchareb, figure parmi les neuf films finalistes pouvant être nominés pour la section «Meilleur film étranger» des Oscars. Les nominations pour tous les films dans toutes les catégories seront connues le 25 janvier, alors que la cérémonie de remise des Oscars est prévue le 27 du même mois. La présélection du film «Hors-la-loi» pour les Oscars est une reconnaissance mondiale de la qualité du film de Bouchareb, qui a été violemment pris à partie par certains milieux nostalgiques de l'époque coloniale, lors de sa présentation dans la compétition du Festival de Cannes. La campagne de «Hors-la-loi» qui concourt sous bannière algérienne, est soutenue par l'entreprise algérienne Sonatrach. Le film de Bouchareb, qui aborde, à travers une fiction, la lutte du peuple algérien contre l'oppression et son combat pour se libérer du joug colonial, a déjà remporté plusieurs distinctions, notamment le grand prix du 18ème Festival international du cinéma de Damas et le prix du meilleur film arabe. Sorti le 5 novembre dans les salles aux Etats-Unis d'Amérique, le film raconte l'histoire de trois frères, Saïd, Messaoud et Abdelkader. Leurs destins sont différents, mais leur combat est le même, celui de vivre en paix et dans la dignité, car ils sont liés par leur attachement à leur mère et à leur patrie. Cette famille a été, d'abord, dépouillée dans les années 30 de sa terre dans la région des Hauts-Plateaux, puis victime des massacres du 8 mai 1945. L'aîné, Messaoud, engagé en Indochine, s'initie aux techniques militaires et découvre la lutte des Vietnamiens. Plus instruit et politisé, Abdelkader milite dans la clandestinité. Saïd, qui a emmené sa mère à Paris, dans le bidonville de Nanterre, entre dans les milieux marginaux de Pigalle et fait fortune. Au début de la guerre de libération nationale, toute la famille se retrouve à Paris. Responsable au sein de la Fédération de France du Front de libération nationale, Abdelkader amène ses deux frères à le rejoindre dans cette lutte. Ils rencontreront aussi des Français solidaires de leur combat.