Les nouvelles règles d'implantation et d'investissements étrangers en Algérie, édictées notamment par les LFC 2009 et 2010, interpellent les acteurs économiques français désireux de s'installer en Algérie. Les nouvelles règles d'implantation et d'investissements étrangers en Algérie, édictées notamment par les LFC 2009 et 2010, interpellent les acteurs économiques français désireux de s'installer en Algérie. Après moults levées de boucliers et après avoir menacé de délaisser le marché algérien, les opérateurs français se résignent finalement à s'adapter aux règles édictées par les autorités algériennes. Comment appréhender le nouveau cadre juridique des affaires ? Quelles opportunités et contraintes ? Comment développer ses affaires avec la règle des investissements 51-49% ? C'est à ces questions que se proposent de répondre « les rencontres Algérie 2011 : les nouvelles règles du jeu du marché algérien » qu'organiseront UBIFRANCE et le Service économique régional, les 08 et 09 février 2011 à Paris. Les organisateurs escomptent inviter pour l'occasion les meilleurs experts de l'économie algérienne : juristes, banquiers et hommes d'affaires algériens et français pour « faire le point sur un marché toujours porteur », selon le site d'UBIFRANCE. C'est que malgré tous les verrous, réels ou supposés, les investisseurs français ne comptent pas passer à côté d'un marché juteux ou se faire coiffer sur le poteau par des concurrents qui se font de plus en plus présents et pressants à l'image des Chinois, des Anglais, Américains et autres Bosniaques. La France tient à rester le premier fournisseur de l'Algérie. Elle y détient, avec 5 milliards d'euros d'exportation, 16% de parts de marché, elle devance même la Chine. Pour UBIFRANCE, l'Algérie est « de plus en plus courtisée par nos concurrents avec son économie qui affiche une très bonne santé financière ». C'est que malgré les critiques sur le climat des affaires qui reste peu favorable à l'investissement, la croissance « honnête qu'affiche l'économie algérienne (4% en 2011et 6% hors hydrocarbures) et surtout un colossal programme d'investissement public (2010-2014) d'un montant de 286 Mrds USD qui réserve une large part aux infrastructures (eau, transport, BTP, énergie, formation…) ont de quoi faire saliver les plus prudents des investisseurs. Ceci d'autant que le projet de budget 2011, voté dernièrement par l'APN, prévoit des mesures destinées à encourager l'investissement par l'introduction d'exonérations et d'abattements fiscaux au profit de différentes branches de l'économie nationale. Ceci offrira un large choix de partenariat et une meilleure visibilité aux entreprises françaises obligées de composer avec les PME algériennes pour s'installer. Côté intervenants dans le débat, un plateau très relevé est attendu, notamment avec les interventions de M. Réda Hamiani, président du FCE qui dissèquera la «Nouvelle politique économique et les attentes du secteur privé algérien » et celle de Jean-Marc PONS, Gérant, Coface Algérie Services qui parlera des «Réalités et soutenabilité de la croissance algérienne dans les 10 prochaines années». Le partenariat sera au centre des préoccupations et des débats, notamment avec les nouvelles règles dites des 51/49%. Une meilleure connaissance de l'environnement des affaires et, surtout, le potentiel productif algérien sur lequel devraient s'appuyer les investisseurs français, contribuerait à inciter ces derniers à venir en Algérie. C'est dans cette optique qu'une table ronde animée par Marc Bouteiller, chef du Service Economique régional à l'ambassade de France en Algérie et Alain Boutebel, directeur de la Mission économique-Ubifrance Algérie sera organisée sous le thème : « La recherche de partenaires en Algérie : sur qui s'appuyer ? » et regroupera des acteurs économiques algériens et français à l'instar du DG de la CACI, du gérant de la COFACE Algérie et du président de la chambre de commerce algéro-française. L'évènement sera clôturé par une communication de Serge Degallaix, conseiller diplomatique de Jean-Pierre Raffarin sur les enjeux de la mission de l'ex premier ministre français en Algérie.