H. Raouf Depuis un certain temps, le ministère des Transport avait émis l'idée d'introduire le permis à points. Un projet de loi a été récemment soumis pour débat au Conseil du gouvernement, a déclaré, sur la chaîne 3 de la radio nationale, le commissaire divisionnaire de police au niveau de la DGSN, M. Aïssa Naïli. Inspiré du permis à points français, qui au demeurant déjà fait ses preuves, l'Algérie mettra bientôt en vigueur, un permis de conduire à 16 points. Selon lui, le nouveau permis de conduire, encore à l'étude, est « un outil pédagogique qui responsabilise beaucoup plus le conducteur, et lui permet de gérer tel qui le voit lui-même, le permis à points ». Il constitue ainsi une mesure de plus au dispositif de lutte contre l'insécurité routière qui règne depuis des années en Algérie, et dont le pays un des plus lourds tributs au monde. En effet, la situation actuelle en termes de sécurité routière, est alarmante (4000 morts de la route ces dernières années), et toutes les mesures prises par les pouvoir publics pour enrayer ce phénomène se sont montrées vain. Même si depuis deux année, il ya bien eu, une baisse du nombre de tués sur la routes algériennes, notamment grâce d'un dispositif législatif des plus draconiens au monde, et une large campagne de prévention routière. Cela reste malheureusement insuffisant. Néanmoins, selon M. Naïli, le nouveau permis algérien, bien qu'inspiré de ce qui est fait outre méditerranée, diffèrera, des permis européens, notamment dans les mesures et les dispositions. En Algérie, par exemple, le nombre de points sera de 16 (8 pour les titulaires de permis probatoire), alors qu'en France il est de 12.