L'augmentation du trafic de la circulation en milieu urbain a nécessité la mise en place d'un dispositif permettant le contrôle systématique de la qualité de l'air, ce qui est de plus en plus réclamé par la société civile, a déclaré un membre de l'Union des associations locales de protection de l'environnement. A cet effet, une station de surveillance de la pollution atmosphérique Samasafia sera donc «bientôt opérationnelle» au niveau de l'agglomération oranaise, a-t-on appris de l'Observatoire national de développement durable de la région ouest. Le dispositif comprend trois cabines qui sont déjà implantées en milieu urbain dans trois sites différents à l'intérieur d'un CEM à haï El Othmania (ex-Maraval), à l'intérieur de l'ex-garnison à haï Médina Jdida et aux alentours du lycée Pasteur au centre ville, a révélé un cadre de cet organisme. Il a indiqué que les équipements de la station ont été déjà «réceptionnés et leur installation n'attend que l'expert», a-t-il précisé. Les cabines devant être rattachées à la station sont chargées de mesurer les principaux polluants urbains, tels que l'oxyde d'azote, le dioxine de souffre, l'oxyde de carbone et autres poussières, et que les données recueillies seront transmises à la station pour calculer la qualité de l'air, a-t-il expliqué. Ces données sont ensuite stockées dans un ordinateur avant leur publication dans les journaux et panneaux publicitaires pour informer du degré de pollution atmosphérique générée principalement par les véhicules automobiles.