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Un système antipollution à l'Ouest
Environnement atmosphérique
Publié dans El Watan le 01 - 02 - 2005

Bas les masques antipollution ! Au moment où Oran « tousse », à l'instar des grandes villes, sous l'effet de l'ozone, cette deuxième ville du pays « sera pourvue, dès juin 2006, d'un organisme censé mesurer la qualité de l'air. » L'équipe de chercheurs au CRASC s'est frotté les mains, hier, en exposant un projet de mise en place d'un système d'information en environnement atmosphérique.
Ce centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle compte ainsi créer ce réseau censé déclencher des alertes à la pollution de l'air dès que le niveau l'indique. Composé d'une équipe pluridisciplinaire et multi-sectorielle, cette « toile » de surveillance veillera sur la qualité de l'air, établira des prévisions et alertera les centres de décision politiques. Si Alger détient le triste record en figurant parmi les dix premières capitales polluées dans le monde, (avec un seuil atteignant parfois plus de 800 Ug/m3 de dioxyde d'azote alors que le seuil d'alerte est de 300 Ug/m3), Oran n'est pas mieux logée : une récente analyse d'air a affiché 10 000 Ug/m3 de monoxyde de carbone en 24 heures. L'agglomération oranaise est davantage victime de la pollution émise par le trafic automobile qui diffuse le dioxyde d'azote. A elle seule, la pollution à l'ozone frappe souvent et davantage les populations. Si la pollution atmosphérique est responsable de la mort de 20 000 personnes, chaque année en Algérie, en provoquant le cancer, une récente étude réalisée à Oran n'est pas moins alarmante : La morbidité respiratoire a atteint 32 % au moment où le motif de consultation est en moyenne à 28% pour un nombre d'hospitalisations de 2 871. Ce qui entraîne un énorme coût de santé atteignant les 750 millions de dinars. C'est en tous cas ce que révèle une étude rendue publique et répercutée hier par le Docteur Snouber, pneumo-phtisiologue au CHUO. « C'est peu par rapport aux morts dus au tabac, mais cela reste préoccupant », commente-t-il. Ainsi, au CRASC, on ne badine pas avec la protection de l'environnement. Ce centre de recherche veut se placer au mieux dans la lutte contre les différents types de pollution et le groupe de chercheurs qui y travaille n'a pas hésité sur les idées.
La nécessité d'injecter des fonds
Seulement, faudra-t-il au préalable convaincre pour inciter les pouvoirs publics à injecter les fonds nécessaires dans un tel projet. Il faudra tout de même aller chercher des fonds. Et vite ! Mais où ? « Chez les collectivités locales, mais encore chez d'éventuels partenaires... étrangers », répond M. Tabet, climatologue impliqué dans le projet. D'après les données présentées hier, l'air est fortement pollué à Oran. C'est ce qui a poussé le CRASC à décider de s'intéresser de plus près à la pollution qui touche cette ville. Des années de tergiversations et un contexte alarmant de pollution ont été nécessaires à une telle impulsion. « DANGER, Oran polluée. » aura été le sigle qui estampillera un tel projet qui semble plus que jamais alerté par un contexte où un décor est, depuis des décennies, planté : une zone industrielle d'Arzew et la cimenterie Zahana ont été les premiers responsables des cruels dégâts. Au-delà de la pollution due au trafic routier, Oran est aussi cette ville qui déverse 7 000 tonnes de déchets ménagers et 3 000 tonnes de déchets des hôpitaux. Mais alors, quelle est la solution ? « Une coordination intersectorielle et de l'équipement pour Oran qui attend toujours la mise en service de son « nez électronique » qu'est l'équipement d'analyse de la qualité de l'air », répondent, tour à tour, les intervenants aux communications d'hier. Et une interrogation, et pas des moindres : « Mais pourquoi Oran n'a-t-elle pas eu droit à une station de mesure de la qualité de l'air Samasafia, comme celles d'Alger et d'Annaba ? » Dans une ville où un audit, réalisé par la Banque mondiale en 1993, est resté sans suite - intitulé « Stratégie verte », une sorte de feuille de route à concrétiser pour lutter efficacement contre la pollution de l'air -, combien de chances ont de tels projets pour voir le jour ?


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