S'exprimant au congrès de l'union de la wilaya, jeudi à Tizi-Ouzou, le responsable de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, a rappelé que le trésor public a eu à éponger, par le passé, les dettes de 350 entreprises publiques économiques (EPE), ce qui a permis, selon lui, la sauvegarde de quelque 500. 000 emplois, dont font partie, entres autres, l'entreprise de l'électroménager de Oued Aïssi (ENIEM) et l'entreprise nationale des équipements électriques de Fréha (ex-ENEL / Electro-industries). Le même responsable de l'UGTA a signalé que l'Entreprise nationale d'ameublement de Taboukert (ENATB/Leader meuble), dans la commune de Tizi-Rached «bénéficiera prochainement d'un assainissement de ses dettes». Sur un autre registre, le même responsable syndical a fait savoir que la prochaine réunion de la tripartite, prévue pour le 28 mai courant, sera consacrée à «l'examen des conditions et modalités du renforcement des entreprises économiques productives nationales», alors que la tripartite de septembre prochain, «sera dédiée au volet social des entreprises». La création de sections syndicales au niveau des entreprises privées et des sociétés étrangères activant dans le Sud du pays ainsi que la prise en charge des activités effectuées à domicile, ont été citées par ce responsable comme étant les «principales préoccupations actuelles» de son organisation syndicale. S'adressant aux cadres syndicaux présents à cette rencontre, le premier responsable de l'UGTA s'est déclaré contre «le recours à la grève des travailleurs sans avoir observé, au préalable, la procédure réglementaire régissant le droit syndical».