Une journée parlementaire sur «la comparaison des systèmes constitutionnels» avec la participation d'enseignants universitaires, sera organisée aujourd'hui, par un groupe parlementaire du Front national algérien (FNA) à l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette rencontre vise «l'ouverture d'un débat sur l'avenir de la vie politique en Algérie», a indiqué le président du groupe parlementaire M. Abdelkader Driham dans une conférence de presse. Il convient pour l'heure «de définir la manière de mener les réformes politiques -initiées par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika et annonçées dans son discours à la nation le 15 avril dernier- à travers la contribution de toutes les catégories de la société à leur concrétisation». Les animateurs de cette rencontre, a poursuivi M. Driham, axeront leurs interventions sur les volets «politique et juridique» des systèmes politiques connus (présidentiel, semi-présidentiel et parlementaire) avec la participation de députés, de membres du Conseil de la Nation et des présidents des commissions. Le président du groupe parlementaire du FNA a, d'autre part, estimé que les réformes politiques en Algérie devraient, du point de vue de son parti, « consacrer la séparation des trois pouvoirs (législatif, judiciaire et exécutif). Pour lui, l'Algérie aspire à «une vision politique nouvelle dont le système politique doit être constitutionnellement clairement défini», estimant que le système politique en Algérie «est d'apparence semi-présidentiel mais dans les faits c'est un système présidentiel fermé» le système judiciaire de l'Etat algérien ayant conféré à l'exécutif des pouvoirs d'action déniés au parlement».