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Philadelphie sera le rendez-vous des 20 pays riches : Le G20 fait place au G8
Publié dans Le Financier le 12 - 07 - 2009

Désormais, le G8 est élargi aux pays émergents, comme parvenu à l'issue de son sommet à L'Aquila. Est-ce que le glas a sonné pour le G8? Non, pas encore, selon le président français.
En porte-parole des pays riches, le président français, Nicholas Sarkozy, a formulé, lors d'une conférence de presse, que le format actuel du G8 est devenu «obsolète». «Il faut aller vers un G14 ou un G20, tout en gardant le format G8 qui sera un groupe subsidiaire», a-t-il annoncé.
Une autre polémique a été le prélude de ce sommet de l'Aquila, lorsque le quotidien britannique The Guardian, a annoncé l'hypothèse que Rome puisse devoir céder à l'Espagne sa place au G8. Silvio Berlusconi a riposté en prenant une nouvelle fois la presse internationale à partie. Aussi, le président chinois, Hu Jintao, est rentré précipitamment en Chine… à cause des émeutes au Xinjiang. Des tribulations qui affaiblissent substantiellement le G8. Pour y obvier, les pays du G8 veulent faire adhérer les pays émergeants pour que les résolutions soient prises par tous les concernés et non seulement les pays riches. Dans tous les cas de figure, ce G8 s'est voulu un grand sommet en marquant des points sur le climat, à tendre la main aux pays les plus pauvres et à sauver son unité sur l'Iran et ce, en dépit des critiques dont il est l'objet. Le président américain Barack Obama, dont c'était le premier G8, s'est félicité de ce sommet «très productif », soulignant le «consensus historique » qui a permis des avancées sur le terrain de la lutte contre le réchauffement climatique. Il n'a toutefois pas été rejoint sur ce point par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, également présent à L'Aquila, et par plusieurs experts, plus circonspects. «Les résultats du G8 sont insuffisants », a estimé M. Ban, faute d'engagement à moyen terme qui aurait permis un accord plus ambitieux. Les principaux pays pollueurs de la planète, G8 et grands pays émergents, dont la Chine et l'Inde, ont certes reconnu, lors de ce sommet, que la terre ne pouvait pas se réchauffer au-delà de deux degrés, rejoignant ainsi, et pour la première fois, la communauté scientifique. Ils restent encore divisés sur les moyens d'y remédier. Les huit pays les plus riches de la planète veulent diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 et par cinq ou plus en ce qui concerne les pays industrialisés. Faute d'engagement à l'horizon 2020, les pays émergents, Chine en tête, ont refusé de s'associer à cet accord. Le G8 «pouvait faire plus » sur le climat, mais ses conclusions ont donné de l'élan à la négociation du futur accord attendu à Copenhague en décembre, a résumé Yvo de Boer, le plus haut responsable du climat aux Nations unies. Sur le plan économique, le sommet de L'Aquila a confirmé qu'il était une réunion de transition avant le sommet du G20, en septembre, à Pittsburgh (Etats-Unis). Riches et émergents ont toutefois profité du rendez-vous de L'Aquila pour s'engager à «résister» au protectionnisme en décidant à conclure en 2010 les négociations commerciales dites du cycle de Doha. La Chine, de son côté, n'est pas parvenue à imposer à l'agenda une remise en cause du dollar-roi. Mais son appel à une «diversification» du système monétaire international a reçu l'appui du président français Nicolas Sarkozy.
L'Iran dans l'impasse
Le G8 était également attendu sur le dossier iranien où les approches restent divergentes entre la Russie et les autres pays membres de ce club de pays industrialisés. Nicholas Sarkozy a déclaré que «le G8 renforcera les sanctions et que les résolutions effectives à ce sujet seront prises lors du prochain sommet de Philadelphie (USA)». Alors que les médias s'attendaient à un renforcement des sanctions contre l'Iran, les dirigeants des huit pays les plus riches de la planète, les G-8, réunis à L'Aquila, en Italie, ont affirmé leur volonté de «privilégier (encore une fois) le dialogue et la diplomatie pour régler le problème du nucléaire iranien». Téhéran n'a guère apprécié. D'après le régime des Mollahs, tout d'abord, le G8 n'est pas habilité à s'exprimer sur le sujet : la Chine, membre à part entière des SIX (l'unique interlocuteur de l'Iran dans le dossier nucléaire) ne fait pas partie du G8 et en son absence aucune décision ne peut être prise. C'est, d'ailleurs, pourquoi, il y a un an à Toyako, les G8 avaient déjà adopté une position quasi-similaire à propos du dossier nucléaire iranien. L'unité a été maintenue dans le cadre d'une déclaration commune qui ne condamne néanmoins pas le gouvernement iranien. Les Huit ont opté pour la prudence en se donnant deux mois pour décider de la conduite à tenir vis-à-vis de l'Iran. Barack Obama a toutefois maintenu la pression en avertissant Téhéran que la communauté internationale n'allait pas attendre indéfiniment une réponse à son offre de dialogue sur le dossier nucléaire. Il a également qualifié les évènements postélectoraux de «terribles ».


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