Le groupe de la Banque mondiale (BM) a engagé à fin juin un montant de 3,2 milliards de dollars d'aide, dans les pays de la région Moyen Orient-Afrique du Nord (MENA) pour stimuler la croissance durant la crise économique, indique l'institution financière sur son site internet. Le groupe de la Banque mondiale qui chapote 4 filiales de développement de l'investissement à travers le monde, a accordé durant l'exercice allant du 1er juillet 2008 au 30 juin 2009, un montant de 3,2 milliards de dollars d'aide aux pays pour répondre aux crises alimentaire, énergétique, financière et économique. Plusieurs opérations ont été réalisées contribuant ainsi à atténuer l'impact de ces crises sur les pays pauvres comme l'appui financier pour faire face à la crise alimentaire à Djibouti, au Yémen et en Cisjordanie et Gaza, sans compter l'intervention rapide dotée d'un don de 35 millions de dollars de l'IDA après des inondations au Yémen. En outre, plusieurs projets lancés pour palier aux insuffisances et au renforcement des capacités en Egypte, en Jordanie, au Liban et en Tunisie dans les secteurs des finances, des infrastructures, de la sécurité alimentaire, l'éducation et protection sociale. Les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l'Association internationale de développement (IDA) au profit des pays à revenu intermédiaire et aux pays à faible revenu se montent à un total de 1,9 milliard de dollars pour la même période, un montant record pour le portefeuille de la Banque mondiale dans la région MENA. Les investissements de la Société financière internationale (SFI) dans la région avoisinent 1,3 milliard de dollars pour 46 projets répartis dans 12 pays au cours de cet exercice. La SFI a fortement augmenté ses dépenses les portant de 5,7 millions de dollars, il y a quatre ans, à plus de 19 millions de dollars, pour soutenir le secteur privé de la région, considéré comme moteur de la croissance. L'institution a fourni environ 500 millions de dollars à des banques pour financer le commerce en Afghanistan, en Jordanie, au Liban, au Pakistan, en Cisjordanie et Ghaza et au Yémen. Par ailleurs, l'agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) facilite dans la région MENA les investissements susceptibles d'aider les pays à surmonter leur dépendance excessive à l'égard des revenus pétroliers, tout en contribuant à créer des emplois et à appuyer le secteur privé dans ses investissements à l'intérieur et au-delà des frontières de la région. Depuis 1988, l'AMGI a émis près d'un milliard de dollars de garanties dans cette région du monde, et quelque 881 millions de dollars de garanties au bénéfice d'entreprises et banques qui, basées dans la région, investissent dans d'autres pays en développement.