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La Banque mondiale accorde des financements sans précédents au court de l'exercice 2010 Afin d'accélérer la relance économique dans les pays en développement
La Banque mondiale accorde des financements jamais entrepris auparavant afin d'accélérer au mieux la relance économique de l'Afrique. En effet, au cours de l'exercice 2010, le Groupe de la Banque mondiale a débloqué un montant record de 11,5 milliards de dollars américains, répartis sur 113 projets, en vue d'accélérer la relance des économies de l'Afrique subsaharienne suite à la crise financière mondiale. En plus de fournir des engagements financiers, la Banque mondiale a fait état d'aide aux entités nationales et infranationales à réduire leur vulnérabilité face à la volatilité du marché en leur fournissant une assistance technique et en mettant des instruments de gestion de risque à leur disposition. S'agissant des engagements financiers de la banque, ils concernent, entre autres, les domaines de l'éducation, la santé, la nutrition, la population, les infrastructures. Les engagements du Groupe de la Banque mondiale dans les pays d'Afrique subsaharienne , première priorité de la Banque, sont montés à 13,85 milliards de dollars durant l'exercice 2010, soit une augmentation de 28% par rapport aux 9,9 milliards de dollars durant l'exercice 2009. Sur ce total, 7,2 milliards de dollars proviennent de l'Association internationale de développement (IDA), soit 49% du total des engagements de l'Association, 4,3 milliards de dollars de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), 2 milliards de dollars, un montant record de la Société financière internationale (IFC) et 345 millions de dollars des garanties de projets de l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) dans la région. Pour ce qui est des décaissements de la BIRD et de l'IDA en Afrique subsaharienne, ceux-ci se sont élevés à 6 milliards de dollars durant l'exercice 2010. Malgré sa gravité, la récession économique mondiale n'a pas provoqué de crise de la dette souveraine dans les pays émergents comme celles qui avaient éclaté dans les années 1990 et 2000, principalement grâce à une gestion macroéconomique et une gestion de la dette prudentes en vigueur dans les pays en développement. Outre, le volume des transactions de gestion des risques exécutées par la Banque durant l'exercice 2010, a plus que triplé par rapport aux niveaux qui prévalaient avant la crise ; les pays membres cherchant dans ce sens à gérer plus activement les risques de leurs bourses de dette. Par ailleurs, la Banque mondiale a annoncé une promesse d'assistance de 72 milliards de dollars, un record pour aider les pays en développement à traverser la crise économique mondiale. Cette somme, qui concerne l'année budgétaire s'achevant le 30 juin 2010, est supérieure de 59 milliards de dollars à celle allouée en 2009, a indiqué la Banque mondiale. Le gros de cette aide ira aux pays émergents et aux revenus moyens, qui ont éprouvé des difficultés à se financer sur les marchés internationaux. Durant l'exercice 2010 (du 1er juillet 2009 au 30 juin 2010), le Groupe de la Banque mondiale a financé environ 875 projets destinés à stimuler la croissance économique, vaincre la pauvreté et promouvoir l'entreprise privée. L'aide du Groupe de la Banque mondiale, fournie sous forme de prêts, de dons, de prises de participations et de garanties, a aidé les pays et les entreprises privées à faire face à la diminution sensible des flux de capitaux privés due à la récession mondiale. Selon les prévisions, ces flux n'augmenteront que modestement pour passer de 454 milliards de dollars en 2009 à 771 milliards de dollars en 2012, un niveau bien inférieur aux 1 200 milliards de dollars atteints en 2007. Globalement, on estime que le déficit de financement des pays en développement passera de 210 milliards de dollars en 2010 à 180 milliards de dollars en 2011, contre un déficit estimé à 352 milliards de dollars en 2009.