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LFC 2009 : impopulaire !
Publié dans Le Financier le 09 - 08 - 2009


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Le ministère des Finances vient d'accorder une mesure d'exception pour autoriser aux importateurs de retirer leurs marchandises bloquées au niveau des ports et aéroports en appliquant les anciennes procédures en matière de dédouanement et de formalités bancaires.
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Le FCE convoque une AG extraordinaire
B. Mahmoud
La nouvelle Loi de finances complémentaire 2009 ne cesse de faire des vagues et de provoquer le courroux des opérateurs économiques. La liste des contestataires s'allonge pour concerner tous les intervenants dans le marché. Après les concessionnaires, les banques privées, la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), c'est au tour de l'influent Forum des chefs d'entreprises (FCE) de monter au créneau. Le FCE, qui avait gardé, dans un premier temps, le silence après l'adoption de cette Loi de finances complémentaire, a finalement décidé de se joindre à la contestation. Il annonce une AG extraordinaire de ses adhérents pour faire le point sur les nouvelles évolutions de la scène économique suite à l'adoption de la Loi de finances complémentaire 2009. Dans un communiqué d'une rare virulence, le FCE a estimé que «l'absence de concertation, l'autoritarisme qui dicte les décisions économiques réduisent la crédibilité de ces mesures et risquent de conduire à la paralysie du pays.» L'association des managers algériens, présidée par Réda Hamiani, juge que la situation de l'économie algérienne est «grave». Les mesures d'endiguement des importations pourraient conduire à une «tétanisation» de l'économie algérienne largement dépendante de l'étranger. Le premier reproche fait à cette loi est son adoption par ordonnance par le gouvernement sans consultation des opérateurs économiques pourtant les premiers concernés par les répercussions de ce texte de loi. «Si la philosophie générale qui fonde cette loi peut être comprise par les chefs d'entreprise, la préoccupation légitime des pouvoirs publics étant de contenir la croissance des importations et de maîtriser les équilibres de la balance des paiements, il n'en demeure pas moins que les profonds bouleversements dans l'organisation de l'économie nationale qu'introduit cette Loi de finances complémentaire sans aucune concertation avec les acteurs économiques et sans débat national - la loi étant prise par ordonnance - suscitent tout aussi légitimement de profondes inquiétudes au sein de la communauté des chefs d'entreprise», dénonce le FCE. L'association des managers algériens signale que le recours abusif des pouvoirs publics à la force de la loi pour la régulation de l'économie nationale aura des retombées néfastes et sur la crédibilité du pays et sur la confiance des investisseurs nationaux et étrangers. «Si, de surcroît, cette ébauche est portée sur une Loi de finances complémentaire, censée pourtant ne pas bouleverser les équilibres définis dans le cadre de la Loi de finances annuelle, sans débats, sans consultation d'aucune sorte des principaux détenteurs d'intérêt dans le processus de développement national, il est aisé de comprendre le désarroi des entrepreneurs algériens». Et d'enchainer: «les mesures édictées par la Loi de finances complémentaire 2009 ne constituent pas la réponse appropriée ni aux préoccupations conjoncturelles des pouvoirs publics visant l'équilibre de la balance des paiements ni à celles des entreprises, freinées dans leur développement».
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Mise sous tutelle
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Les patrons sont irrités en particulier par les mesures prises sur l'importation. La nouvelle Loi de finances complémentaire stipule que «le paiement des importations s'effectue obligatoirement au moyen du seul crédit documentaire». Une mesure qui fait craindre le pire aux patrons algériens, producteurs et importateurs. Les nouvelles dispositions qui visent, selon le gouvernement, à contenir les importations, oblige les sociétés qui importent des services ou d'autres produits d'immobiliser dans leurs banques au minimum 25% du montant de la marchandise durant la période allant de la commande à la réception de la marchandise. Cette période peut s'étaler durant plusieurs mois. «Imposer comme seul mode de paiement des importations le crédit documentaire qui, en fait, ne profite qu'au seul fournisseur, pénalise lourdement l'entreprise qui doit immobiliser une importante trésorerie», regrette le FCE, ajoutant que «la portée économique d'une telle mesure n'apparaît pas». Le forum rappelle que le recours au crédit documentaire était une exigence des fournisseurs lorsque l'Algérie était classée pays à risque, et «depuis que notre pays a renoué avec la stabilité et la confiance, les opérateurs économiques règlent en général le paiement au minimum 90 jours après réception de leurs marchandises». En raison de cette disposition, le FCE craint la disparition des sociétés d'importation, ce qui va conduire, prévient-il, à l'accroissement du chômage, de la pénurie de produits, des surcoûts, de l'inflation. L'organisation patronale exige une période de transition permettant le traitement des opérations en cours (bateaux en rade, livraisons encore en mer, documents en attente auprès des banques…). *La suppression de la procuration en matière de formalités du commerce extérieur constitue, pour l'association patronale, «une humiliation et un mépris à l'égard des chefs d'entreprise». Et d'ajouter: «Par cette mesure (suppression de la procuration), l'entreprise se retrouve véritablement mise sous tutelle puisque l'organisation du travail en son sein lui échappe. De ce fait, le chef d'entreprise devient indispensable pour l'accomplissement de procédures aux lieu et place du personnel habituellement en charge de ces opérations».


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