L'Algérie a la ferme volonté de «poursuivre» le processus de mise en oeuvre du nouveau règlement sanitaire international (RSI), a déclaré mercredi à Alger, le directeur de la prévention auprès du ministère de la santé, le Professeur Smaïl Mesbah. Le spécialiste s'exprimait lors d'une rencontre intersectorielle consacrée à l'application du RSI relatif aux menaces sanitaires liées aux maladies émergentes et réemergentes. Cette rencontre, organisée par le ministère de la Santé, et réunissant des responsables et spécialistes de secteurs d'horizons divers, traduit la volonté de l'Algérie de rendre «plus efficient» les services de santé algériens devant les pires situations grâce à un plan sanitaire d'urgence, a souligné le Pr Mesbah. il a, dans ce contexte, rappelé le cas en 2010 lors de la crise de la pandémie de grippe provoquée par le virus A/H1N1. Un rapport détaillé a été établi, en ce sens, faisant état de l'expérience acquise et des leçons tirées de cet événement qui sert, à l'occasion de cette réunion, de référence pour débattre entre acteurs ayant animé le plan d'urgence pour faire face à la crise sanitaire internationale à l'échelle du pays. Après avoir rappelé l'implication et l'engagement pour faire face à cette pandémie, le Pr Mesbah a cité les efforts ayant permis de stopper la propagation du virus. «Quant au points faibles, a-t-il affirmé, seront corrigés afin de préparer un socle meilleur pour le nouveau plan de riposte de l'organisation sanitaire nationale qui se veut et se doit d'être +intersectorielle+». Selon le Professeur Mesbah, «les points faibles, non spécifique à notre pays, se résument notamment à l'échec de la vaccination, la non maîtrise de la communication, et enfin au sentiment qu'ont eu les professionnel de la santé quant à leur marginalisation».
