Le montant de la dette extérieure publique de l'Algérie s'élève, actuellement, à 500 millions de dollars, a révélé, jeudi 22 octobre à Alger, Karim Djoudi, ministre des Finances. Interrogé par les journalistes en marge d'une séance de travail à l'APN, M. Djoudi a précisé que, désormais, la dette représente moins 1 % du produit intérieur brut (PIB). «La norme de Maastricht relative à la gestion de la dette est de 60% du PNB, cela peut atteindre les 100%, en cas de grandes crises. Ce n'est pas notre cas», a indiqué le ministre. En dépit de cette situation, le solde global du trésor est, selon le ministre, légèrement négatif en raison de la diminution des recettes extérieures du pays, conséquence de l'effondrement des cours du pétrole sur le marché mondial. Karim Djoudi a, toutefois, noté que le Fonds de régulation des recettes (FRR), qui prend le différentiel entre les cours réel du marché du brut et le prix fixé dans la Loi de finance, est maintenu à 4.280 milliards de dinars (42 milliards d'euros), soit 40% du PIB. Le ministre des Finances a également indiqué que les réserves de changes ont été consolidées. Des réserves estimées à 146 milliards de dollars, selon le dernier rapport de la Banque d'Algérie. «La situation est bonne si l'on doit observer nos résultats macro-économiques, compte tenu du contexte international de baisse de l'activité mondiale qui touche l'ensemble des pays», a expliqué M. Djoudi.