L'opération de recensement cadastral à l'échelle nationale a atteint une étape avancée- à la fin du premier semestre de l'année 2009- a indiqué jeudi le ministre des finances, M. Karim Djoudi. Le ministre qui répondait à une question orale d'un membre du Conseil de la Nation, a affirmé que le taux d'avancement de cette opération, initiée pour la première fois il y a 30 ans pour toucher plus de 1500 communes au niveau national, a atteint à fin juin 63% en milieu rural, 29% dans les zones urbaines et 33% des terres steppiques. Pendant la même période, plus de 920.000 groupes de propriétés foncières ont été immatriculés et 207 livrets fonciers ont été octroyés, a précisé le ministre. Dans ce contexte, M. Djoudi a rappelé que 11,5 millions d'hectares (ha) de terres en milieu rural sont concernés par cette opération qui touchera également 500.000 ha dans les zones urbaines en sus des 200 millions ha de terres steppiques et sahariennes programmées en 2007. L'opération de recensement cadastral avait enregistré des retards avant d'être interrompue pendant les années 90, a ajouté le ministre rappelant le lancement de l'opération à nouveau en 2004. A une autre question sur les entraves rencontrées par des investisseurs activant dans le domaine du bâtiment à M'sila qui n'ont pas obtenu des titres de propriété des fonciers qu'ils exploitent après avoir bénéficié d'un contrat préliminaire, le contrat de concession, bien qu'ils aient complété toutes les mesures juridiques nécessaires, M. Djoudi a fait part de la disposition de ses services à recevoir les 230 investisseurs concernés pour examiner cette question et essayer de trouver les solutions requises. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de la séance consacrée aux réponses aux questions des membres du Conseil de la Nation, M. Djoudi a souligné que les mesures prises par le gouvernement en matière d'amélioration du contrôle interne des banques ont été clairement définies par la loi sur la monnaie et le crédit qui confère uniquement à la Banque centrale (Banque d'Algérie) l'autorité de contrôle des banques publiques et privées. Les axes d'action du Gouvernement, a-t-il ajouté, concernent l'amélioration de la gouvernance des banques à travers les commissions de contrôle, l'introduction de nouvelles normes en matière de comptabilité dans le cadre du système financier et comptable et la consolidation des missions de contrôle financier à même de permettre à l'inspection générale des finances d'élargir son champs d'intervention. Concernant les banques publiques, l'amélioration du contrôle interne est axée sur la redéfinition des systèmes informatiques et l'amélioration des systèmes de paiement électronique.