Lundi, les participants à la conférence scientifique, tenue à l'université d'Oran sur le thème «le soleil dans tous ses états», ont appelé à orienter les recherches vers les perspectives de développement des énergies renouvelables en Algérie. La professeure Khayat Zakia, une des chercheurs dans ce domaine, professeure de l'université des Sciences et de la Technologique d'Oran (USTO) -a mis l'accent «sur le manque d'intérêt» scientifique pour les énergies renouvelables en Algérie- à l'instar de l'énergie solaire «qui constitue une énergie alternative et utile en matière de sauvegarde de l'environnement». L'intervenante a souligné que les énergies renouvelables sont prometteuses sur le plan économique et écologique en Algérie, notamment «l'énergie éolienne qui peut être exploitée en une véritable énergie économique, surtout dans le Sud». Elle ajouta sur le même ordre d'idée- que les sources naturelles thermales sont également une énergie renouvelable- permettant de développer les technologies de réchauffement, soit des sources thermales d'une moyenne de 70 degrés, sachant que l'Algérie recense, dans ce cadre, 240 sources d'eau thermale à plus de 70 degrés. Les intervenants à cette conférence -ont recommandé la relance dans les domaines des énergies renouvelables en Algérie- qui «nécessitent une base scientifique solide et des recherches adaptées aux potentialités du pays en matière d'énergies renouvelables en mutations technologiques permanentes». Il faut savoir que cette conférence scientifique entre dans le cadre de la célébration «annuelle des sciences», organisée par l'organisation française de la recherche scientifique depuis 1991 et la manifestation de l'année scientifique 2009, consacrée à l'astronomie. Elle a été organisée conjointement par l'université d'Oran et le Centre culturelle français CCI, dont le directeur a déclaré, que l'intérêt accordé aux énergies renouvelables doit être accompagné par des contributions scientifiques précises et d'initiatives laborantines.