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La diaspora pose les conditions de son retour
Publié dans Le Financier le 11 - 05 - 2009


B. Mahmoud La diaspora veut investir en Algérie à condition de la mise en place d'une politique claire et transparente. Les propos viennent du président du Forum des compétences algériennes basées en Suisse, Brahim Gacem. «La diaspora est fortement intéressée pour venir investir en Algérie. Il est, toutefois, impératif de préparer les structures claires et facilitatrices. Les Algériens de l'étranger possèdent la connaissance, le savoir et il existe un grand potentiel dans notre pays», a affirmé, hier, sur les ondes de la radio nationale, le chef de file des expatriés algériens dans la République helvétique. Il ajoute que l'Algérie doit profiter, à l'instar de tous les pays du globe, de sa diaspora pour se ressourcer surtout dans ces temps de récession économique. «Il faut commencer à organiser le retour de cette diaspora», insiste-t-il. Selon cet expert, toute réforme destinée à booster l'appareil productif national doit impérativement passer par la formation des compétences. Moderniser le pays par l'acquisition de biens d'équipement est bien mais opter pour une modernisation du tissu économique par la formation serait mieux. Questionné sur la situation actuelle de l'économie nationale, il avoue que l'Algérie reste relativement épargnée par la crise économique et financière internationale. Toutefois, il a préconisé le lancement d'une stratégie à long terme pour profiter au maximum de cette récession. «Nous devons profiter de cette crise pour se restructurer», lâche Brahim Gacem. Il recommande ainsi un patriotisme économique de rigueur pour contrôler les échanges commerciaux avec l'étranger dans le but de protéger le tissu économique algérien. «Il serait mal venu, aujourd'hui, de libérer le contrôle sur les échanges commerciaux», avertit cet expert. Il s'est déclaré également contre la privatisation tous azimuts des banques publiques qui pourrait avoir des conséquences irréversibles sur l'économie nationale. Temporiser La privatisation est certes nécessaire mais, pour l'instant, le gouvernement a tout intérêt à patienter encore pour voir plus claire, estime Brahim Gacem. Abordant la 5ème édition du Forum international de la finance (FIF), organisé par le Forum des compétences algériennes basées en Suisse, il précise: «notre objectif est de pouvoir échanger les idées, discuter, échanger les points de vue, animer les débats autour des répercussions de la crise économique et financière internationale sur l'Algérie. Nous pouvons considérer que bon nombres de nos recommandations n'ont pas été suivies à 100% mais les autorités étaient attentives», souligne le même intervenant. Il est à signaler que cet expert algérien, expatrié, en Suisse a été parmi les premiers à s'opposer à la privatisation des banques publiques en 2008. Il n'avait aménage aucun effort pour avertir le gouvernement sur les risques de cette privatisation anticipée. Le gouvernement avait prêté l'oreille aux recommandations de la diaspora et le processus de la privatisation avait été suspendu à la dernière minute. L'ouverture du capital des banques publiques aux banques étrangères aurait pu causer de grandes pertes à l'Algérie durant l'effondrement des Bourses en 2008. B.M.

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