Les élections locales prévues fin novembre prochain ont été au menu, durant le week-end, des activités des partis politiques, qui se préparent à cette importante échéance électorale notamment par la définition des critères d'élaboration des listes de candidatures. Ainsi, le Rassemblement national démocratique (RND) a adopté les programmes d'action de sa commission nationale de préparation des élections locales lors d'une réunion du bureau national du parti présidée par son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Les programmes d'action de la commission «reposent essentiellement sur l'orientation et la coordination des commissions de wilayas installées au niveau de l'ensemble des bureaux de wilayas du parti», a précisé le porte-parole du parti, Miloud Chorfi, à l'issue de la réunion. Le bureau national a appelé «la famille du RND à oeuvrer avec dévouement et loyauté conformément aux principes et bases du parti en vue de réaliser des résultats positifs lors de cette échéance électorale». Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé son intention de s'impliquer pleinement dans les prochaines élections locales et se présenter dans le maximum de wilayas. Le FFS «n'a nullement l'intention de boycotter les prochaines élections locales», a affirmé son premier secrétaire, Ali Laskri. Rappelant que le FFS n'a boycotté aucun scrutin local depuis l'avènement du pluralisme politique dans le pays hormis celui de 1991, il a tenu notamment à rejeter les idées reçues tendant à classer le FFS dans un échiquier «régionaliste». «Nous nous préparons à nous présenter dans toutes les wilayas du pays», a-t-il annoncé, précisant que le conseil national extraordinaire du parti, tenu au mois de juillet dernier, «a bien défini les critères de candidature tout en soulignant la nécessité de s'ouvrir sur toutes les catégories sociales». Dans le cadre des préparatifs pour les élections locales, il a indiqué également qu'il sera procédé, juste après les rencontres de formation et l'université d'été, à la détermination, avec le bureau politique et les membres du comité central, des normes et critères d'élaboration des listes de candidatures et de sélection des candidats. «Listes communes» pour l'alliance Pour sa part, l'Alliance nationale républicaine (ANR) a appelé les partis partageant la même orientation politique à présenter des «listes communes» aux prochaines élections locales. «Le regroupement des partis en familles politiques est nécessaire afin d'éviter la dispersion des voix (…)», a plaidé le secrétaire général de l'ANR Belkacem Sahli, rappelant, à cet égard, «l'expérience des dernières élections législatives». La loi exigeant un minimum de 7 % des voix aux élections locales est «défavorable aux partis nouvellement agréés» et «diminue leurs chances d'être représentés aux assemblées élues», a-t-il estimé. Le parti Tajamoû Amel el Djazaïr (TAJ - Rassemblement de l'espoir de l'Algérie) dont la réunion préparatoire au congrès constitutif s'est tenue samedi à Alger a annoncé sa participation aux prochaines élections locales. «TAJ participera bien évidemment aux élections localement. Mais cette question sera débattue par la direction nationale», a affirmé son premier responsable, Amar Ghoul. De son coté, le Front de libération nationale (FLN) a indiqué qu'il oeuvrait à associer tous ses militants à l'élaboration des listes des candidats aux prochaines élections des assemblées populaires communales et de wilayas. «Des commissions de candidatures seront créées au niveau des kasmas et des mouhafadhate du parti», a déclaré son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, précisant que les candidats doivent remplir un ensemble de critères dont «le militantisme, l'intégrité et la bonne gestion des affaires publiques».