Dans le cadre de sa mise à niveau pour lutter efficacement contre la criminalité, les services de la Sûreté nationale ont été dotés de 12.000 ordinateurs de dernière technologie, d'appareils mobiles PDA et d'un nombre important de caméras de surveillance permettant d'assurer une meilleure couverture sécuritaire, a annoncé dimanche dernier, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Le directeur de l'Ecole de police de Châteauneuf, M. Chibout Farid a, à l'occasion de la journée de la Police arabe, également annoncé l'intégration d'ordinateurs durcis à bord d'une vingtaine de véhicules comme première expérience en plus de l'acquisition de moyens de télécommunication modernes. Un système de messagerie électronique a notamment été instauré au niveau de l'ensemble des services de la DGSN et des Sûretés de wilaya pour passer vers une administration purement électronique en interne, précise la DGSN. Il faut savoir que 22.000 agents de la DGSN ont été formés dans les différentes technologies par spécialité. Par ailleurs, la DGSN s'est félicitée de la coopération sécuritaire arabe dont les grandes lignes ont été tracées le 18 décembre 1972 lors du premier Congrès de la Police arabe. Ce Congrès a été sanctionné par l'élaboration de la stratégie arabe de lutte contre les stupéfiants et la convention arabe de lutte contre le terrorisme. En dépit de tous ce que les pays arabes ont pu concrétiser en matière d'action sécuritaire commune, beaucoup reste à faire dans ce domaine, d'autant que la mondialisation a touché tous les domaines, notamment la criminalité sous toutes ses formes. Celle-ci se développe davantage profitant ainsi au grand progrès technologique que connaît le monde. Pour la même occasion, soit la journée de la police arabe, un procès-verbal de coopération entre la direction générale de la Sûreté nationale et la direction générale des Douanes a été signé dimanche dernier par le directeur général de la Sûreté nationale, M.Ali Tounsi et le directeur général des Douanes, M.Mohamed Abdou Bouderbala. Ceci pour renforcer la coordination entre les deux institutions dans la lutte contre toute forme de crime organisé.