Axée principalement sur l'information et la consultation, une convention de partenariat entre un collectif d'avocats et la fédération nationale des journalistes algériens a été signée hier après-midi. Selon Me Benissad, à la tête du collectif d'avocats, ladite convention permettra aux journalistes de maîtriser les concepts juridiques, ce qui constitue une lacune non-négligeable, en ce moment, dans cette corporation. C'est à l'initiative de la fédération algérienne des journalistes algériens- que la convention a été signée hier -au niveau de la Maison de la presse «Tahar Djaout» d'Alger, en présence d'un collectif d'avocats venus de plusieurs wilayas du pays. Portant sur 8 articles, la convention aborde principalement le volet de l'information et de la consultation qui fait défaut chez les journalistes algériens. C'est d'ailleurs la première phase du processus que prévoie la convention. En effet, des formations «work shops» et autres recyclages seront organisés. Aussi, le collectif d'avocats s'est engagé à accompagner les journalistes devant la justice dans des affaires liées au code de l'information, notamment. D'après Me Benissad, le cadre législatif existe, l'Algérie a ratifié toutes les conventions internationales portant sur la protection des journalistes. A ce sujet, Mr Boukhemkhem, président de la FNJA rappelle: «quelque 400 affaires de diffamation sont en cours au jour d'aujourd'hui dans notre pays. Et ce n'est pas tout. Cette convention viendra également au secours des entreprises (journaux) en difficultés financières quant aux dépenses engagées dans ce genre de procédures».
