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Une étude du Femise le confirme : «Les accords de Barcelone n'ont pas favorisé la croissance»
Publié dans Le Financier le 03 - 02 - 2010

L'analyse des principales ca-ractéristiques des échanges des pays MENA après les accords de Barcelone indique qu'il y a très peu de changement dans la structure des exportations et des importations des MENA.
«Les accords de Barcelone n'ont pas permis de favoriser la croissance». C'est une des conclusions d'une étude du Forum Euro-méditerranéen des Instituts des Sciences Economiques (Femise). Les accords de Barcelone sont parfois critiqués quant à leurs effets sur les échanges et la convergence. Parmi les arguments évoqués, on peut citer l'absence d'intégration «profonde», les périodes de transition trop longues, le protectionnisme de l'UE concernant les produits agricoles ainsi que les niveaux insuffisants des prêts de la BEI procurés aux pays MENA». L'analyse des principales caractéristiques des échanges des pays MENA après les accords de Barcelone indique qu'il y a très peu de changement dans la structure des exportations et des importations des MENA. En particulier, la concentration des échanges sur le plan sectoriel et géographique a assez peu évolué. L'UE comme les MENA ont connu des évolutions assez semblables quant à la contribution du secteur manufacturier dans son ensemble, aux échanges, à l'emploi et à la production. Toutefois, une analyse en termes de produits et de secteurs indique clairement que les MENA restent spécialisés dans des produits à faible niveau technologique tandis que l'UE est spécialisée dans des produits à haut contenu technologique. Les MENA sont caractérisés par une part significative de la valeur ajoutée industrielle dans le PIB (de 27% pour la Turquie à 36% pour l'Egypte). Ces chiffres sont supérieurs à ceux de l'UE. Toutefois, les industries de haute technologie ne représentent qu'à un tiers de la production industrielle dans les MENA, contre 50% dans l'UE. En matière de l'évolution du PIB par habitant dans les MENA et dans l'UE, sur la période 1960-2007, ce taux de croissance est légèrement supérieur dans les MENA à celui de l'UE, quel que soit l'indicateur de PIB utilisé. Toutefois, ce résultat masque des différences importantes entre pays. Ainsi, la Tunisie, le Maroc et l'Egypte présentent une croissance du PIB par habitant bien supérieure à celle de l'UE, tandis que l'Algérie et la Jordanie connaissent une croissance beaucoup plus faible que celle de l'UE. La Syrie et la Turquie connaissent des taux de croissance similaires à ceux de l'UE. Considérant les évolutions dans le temps, on observe que le taux de croissance du PIB par habitant européen a constamment décliné depuis 1960, tandis que pour les pays MENA, il a eu d'abord tendance à décliner avant une reprise depuis 1995. Ceci se traduit par le fait que de 1960 à 1995, la croissance du PIB par tête des MENA était généralement inférieure à celle de l'UE, avant de devenir supérieure à celle de l'UE depuis 1995. Il existe cependant des différences entre les pays. La Tunisie, la Turquie et la Jordanie ont suivi ce trend baissier puis haussier, tandis que le Maroc, l'Egypte et la Syrie ont connu un trend baissier continu sur toute la période. Ces différents trends -ont pour conséquence- un changement dans le classement des MENA en termes de croissance du PIB par habitant. Ainsi, dans la période la plus récente (1995-2007), la meilleure performance est atteinte pour la Tunisie et la Turquie, encore suivies par l'Egypte (malgré un trend défavorable). Ces trois pays sont au-dessus de la moyenne européenne. En revanche, le Maroc passe d'une situation au-dessus de la moyenne européenne à une situation égale à cette moyenne. La Syrie, qui était initialement au-dessus, passe au-dessous la moyenne européenne, tandis que la Jordanie et l'Algérie restent au dessous de cette moyenne. Compte tenu de l'importance de la R&D pour expliquer la croissance, les pays MENA doivent investir dans ce domaine. Quelques pays ont déjà réalisé des progrès significatifs, en particulier la Tunisie, la Turquie et le Maroc. Dans ces trois pays, la part des dépenses de R&D se rapproche de 1% du PIB. Ce chiffre est proche de celui atteint dans les pays d'Europe du Sud, mais encore loin des pourcentages atteints en France et en Allemagne (2%), et a fortiori de ceux en Suède et en Finlande (3,5%). En revanche, l'Algérie, l'Egypte, la Jordanie et la Syrie affichent des ratios de R&D inférieurs à 0,35% du PIB. Ces pays doivent désormais fournir des efforts considérables dans les années à venir afin d'améliorer leur capacité de recherche pour espérer rattraper une partie de leur retard en matière de convergence. Les pays MENA doivent également continuer à investir dans les transports et les communications. Par exemple, la Turquie, la Jordanie et le Maroc ont déjà amélioré de manière significative leurs réseaux routiers, ferroviaires, voire maritimes. Ces pays (y compris l'Egypte) ont aussi considérablement amélioré l'accès au téléphone, avec plus de 100 lignes téléphoniques pour 1.000 habitants. L'accès à Internet progresse également très rapidement. Par exemple, en 2005, le Maroc disposait de 24% utilisateurs Internet, 23% pour la Jordanie et 17% pour la Tunisie. Toutefois, ces pays restent encore en retrait des niveaux européens, qui dépassaient 50% d'utilisateurs Internet. En conséquence, les investissements dans ce domaine doivent être prioritaires, en particulier pour l'Algérie, l'Egypte et la Syrie, pour lesquels le retard par rapport à l'UE est encore plus important.

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