Après avoir fait les choux gras de la presse nationale et internationale des semaines durant, cette affaire devrait de nouveau attirer tous les regards sur elle. En effet, les six hauts cadres de la Sonatrach -sous contrôle judiciaire- dont son PDG Mohamed Meziane, et deux de ses vice-présidents, connaîtront leur sort dans la journée d'aujourd'hui. Pour rappel, la justice re-procherait à ces hauts cadres de l'entreprise pétrolière, l'attribution de marchés de manière non-conforme avec les règles en vigueur. C'est aujourd'hui que la Cour d'Alger -en charge de l'affaire- devra se prononcer sur la demande du procureur de la République concernant le placement sous contrôle judiciaire des six prévenus. Alors que le verdict devrait tomber dans la journée, cette semaine, la presse fait écho de nouveaux éléments à charge contre les cadres mis en cause et qui auraient été versés au dossier par l'accusation. Un énième coup dur pour les six cadres de l'entreprise nationale des hydrocarbures qui ont déjà essuyé le retrait des avocats que la Sonatrach avait mis à leur disposition. Le collectif d'avocats désigné par Sonatrach, pour défendre les six cadres, s'est en effet retiré de l'affaire. Une initiative qui a fait courir les plus folles rumeurs, notamment celle de voir l'entreprise nationale se constituer en partie civile contre ses anciens cadres. Cette information aujourd'hui démentie, ces derniers assureront sans doute individuellement leur défense. Pour autant, la défense, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, conteste la mise sous contrôle judiciaire des prévenus et demande la levée de cette décision. Rappelons, qu'à ce moment de l'affaire, très peu d'informations filtrent au sujet des investigations conduites. Et des rebondissements passés et àvenir. M. Chakib Khelil lui-même, ministre de l'Energie et des mines, a affirmé avoir appris le cheminement de l'affaire par «voie de presse».