La nouvelle orientation du gouvernement en matière d'investissement et de gestion du secteur public n'implique pas la disparition des Sociétés de gestion des participations (SGP) ni du Conseil des participations de l'Etat (CPE)», a déclaré le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar. Abordant le rôle de ces instances -dans le cadre de cette nouvelle orientation en matière d'investissement- il a précisé que «le CPE reste une institution au sein du système de gestion du secteur public. Ce maintien vise à garantir une transparence totale afin qu'une décision concernant une opération de privatisation ne soit pas du ressort d'un seul ministre ou d'une seule institution» Le ministre a souligné que «les décisions du CPE étaient préparatoires à celles du conseil des ministres qui y tranche définitivement». A propos des SGP, Temmar a indiqué que «celles-ci ne gèrent pas les entreprises publiques de manière directe, mais chaque société prend en charge un portefeuille d'entreprises et joue le rôle d'une assemblée générale assurant plus de flexibilité dans la gestion». A ce propos, il dira à que «la gestion d'ensemble de l'entreprise relève des compétences de ses gérants.». Le ministre a précisé : «nous sommes dans une phase de restructuration du secteur public où la présidence des assemblées générales des SGP est confiée aux ministères concernés. La nouvelle forme conférée au secteur public commercial en fait des sociétés intégrées sous la tutelle des ministères concernés». Concernant la privatisation, le ministre a indiqué que l'Etat conserverait 51% en cas de cession en faveur d'un investisseur étranger et céderait 66% à l'investisseur national avec la possibilité d'une cession totale après trois ans. Dans le même contexte, il a souligné «qu'aucune information ne lui était parvenue concernant l'arrêt des opérations de privatisation comme l'ont rapporté certains titres de la presse».