Selon le représentant d' HB technologie, intervenant à l'occasion d'une table-ronde au centre de presse d'El Moudjahid, sur la révolution numérique et ses conséquences, en vérité, la téléphonie mobile -érigée dans notre pays en avancée extraordinaire- n'en est pas une. Selon cet expert, en Algérie, et même si la téléphonie mobile est indubitablement une mutation des plus importantes de notre société, elle n'est qu'un prétexte de plus à la consommation. Rien d'autres. L'avancée, si elle a lieu, se fera, selon l'intervenant, par la téléphonie filaire. Et non par la téléphonie mobile. «C'est la téléphonie filaire qui crée les autoroutes de l'information. C'est la téléphonie filaire qui développe l'Internet, la télévision, le transfert de l'information, pas la téléphonie mobile», a-t-il insisté.» Et malgré cela, elle reste faible», a-t-il ajouté. Et l'expert n'a pas manqué d'argumenter ses propos : «si la pénétration de la téléphonie mobile atteint les 92% en Algérie, celle de la téléphonie filaire reste très faible. Le nombre d'abonnés à Internet n'arrive même pas au million. Quant aux portails numériques des entreprises, ils sont des plus faibles au monde», a-t-il indiqué. Un constat peu optimiste- de ce que l'Algérie pourra tirer du train de la révolution numérique- qu'elle prend en marche. Cet expert n'est pas le seul à interpeler l'opinion publique et les pouvoirs publics pour rectifier le tir. La plupart d'entre eux sont conscients que l'Algérie fait énormément d'efforts dans ce domaine, pour peu qu'elle ne fasse pas fausse route.