Selon le directeur général de l'Institut national des sols, d'irrigation et du drainage (INSID), M. Habila Mohamed, un projet de classement des terres agricoles -en vue de leur saisie au niveau d'un système d'information géographique (SIG)- touchera l'ensemble du pays. C'est à l'occasion de la présentation des résultats de ce plan pour six communes de la wilaya d'Ain Témouchent, que ces annonces ont été faites. En tout, huit millions d'hectares sont concernés par le projet de classement des terres agricoles (PCTA), ceci en vue de les préserver, en conformité avec les textes de lois en vigueur, notamment la loi sur l'orientation foncière. Selon l'APS, il s'agit d'un véritable instrument d'aménagement du territoire foncier agricole visant, l'intensification de la production, mais également, l'assurance d'une sécurité alimentaire pour le pays. D'ici 2011, une carte d'occupation des sols (COS) pour chacune des wilayas du pays sera publiée, a annoncé M. Habila Mohamed à ce sujet. Par ailleurs, 822 échantillons de terres ont été analysés au niveau des laboratoires. A ce sujet, l'agence de presse indique que le statut juridique de ces terres est à prédominance EAC (exploitations agricoles collectives), suivies du secteur privé et quelques EAI (individuelles). Ces données, qui remontent à 2008, font qualifier « d'assez convenable la fertilité des terres en général», selon le responsable de l'INSID. A noter qu'il a été également question du grand projet d'élaboration du cadastre forestier par la DGF qui va être validé, outre une convention passée entre l'INSID et le Cadastre qui constitue une source de vérification de la destination des terres. Les familles productrices mises à contribution du développement agricole L'Etat continuera à soutenir les familles productrices eu égard à leur rôle important dans la vie socio-économique, notamment dans les régions rurales. C'est ce qu'a affirmé jeudi à Alger, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, à l'occasion du Salon national de la famille productrice en milieu rural et urbain. Pour se faire, les autorités publiques ont mis en place plusieurs mécanismes pour le développement et la diversification des activités agricoles et artisanales par les familles rurales. Selon le ministre, «les régions rurales disposent de toutes les infrastructures susceptibles d'encourager l'activité socio-économique». D'après lui, «le taux de raccordement au réseau électrique est de 98 %. De plus, les prestations sanitaires et le développement du réseau d'approvisionnement en eau potable et de l'habitat sont en nette amélioration». Reste, selon la présidente de l'association nationale de promotion de la formation professionnelle et de l'emploi, organisatrice de ce Salon, à «créer des espaces pour la commercialisation des produits des familles productrices à travers tout le territoire national». Pour le moment, ces espaces ne semblent pas suffire.