Sonatrach et l'entreprise italienne ENI ont entamé des négociations pour trouver une issue à l'imbroglio fiscal des contrats des blocs où elles sont associées, annonce un rapport de l'ENI, publié ce lundi. Les pourparlers entre Sonatrach et l'entreprise italienne ENI portent sur la révision du partage des charges fiscales, qui n'est pas «équitable», d'après les responsables algériens. Dans son rapport annuel, déposé auprès de la Commission des opérations de Bourse américaine (SEC), l'ENI a mentionné que Sonatrach estime supporter actuellement la charge fiscale qui devrait être acquittée par l'ENI. En fait, l'ENI se réfère à la loi sur les hydrocarbures de 2007qui incombe à Sonatrach une charge fiscale importante. Toutefois, cette même loi exige d'elle (Sonatrach) de renégocier les termes des accords de partage de production avec les groupes étrangers. Sur le même registre, l'ENI affirme avoir déjà conclu un accord sur un bloc, cependant les négociations se poursuivent pour les deux autres blocs. Dans l'un de ces derniers, l'ENI est majoritaire avec 55% des parts. Dans le même rapport, l'entreprise italienne affirme que si les négociations aboutissent, la rentabilité des exploitations sera lourdement affectée. Plusieurs contrats contractés par Sonatrach avec des partenaires étrangers devraient également être révisés. Ces négociations marathoniennes s'avèrent longues et ardues…voire préjudiciables pour Sonatrach.