3ans après sa création en 2007, la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires, affiche une assez bonne santé financière. D'après son Directeur Tahar Allache, son entreprise a réussi à la faveur de différents partenariats de qualité à mieux maitriser la gestion de l'aéroport international d'Alger. De nouveaux outils, comme la GMAO (Gestion de la maintenance assistée par ordinateur), ainsi que la comptabilité analytique ont été intégrés dans ce sens. Nonobstant un système de reporting et un manuel d'achat, l'installation des comités (exécutif, de direction, de marchés, de pilotage…), ainsi que des commissions (d'évaluation et d'ouverture des plis…). Déjà que depuis 2007, que cette SPA détenue par l'Etat existe, la croissance est au rendez vous. De 3 milliards de Dinars de chiffre d'affaires en 2007, la SGSIA est passée à 3,9 MDA en 2008, et enfin 4,5 MDA en 2009. Pour l'année 2010, les prévisions n'en sont pas moins optimistes, malgré quelques difficultés que cette dernière ne maitrise pas. En effet cette Entreprise espère clôturer l'année 2010 avec 5 MDA de CA. Mieux, pour Tahar Allache cet état de grâce démontre de la solidité de sa Société, et de ses capacités à participer, sur fonds propres, à une grande partie du développement futur de l'Aéroport d'Alger. Le contrat avec ADP peut être renouvelé Interviewé par le site Internet Maghreb Emergent, le Directeur de la SGSIA, n'a pas nié la possibilité de renouveler le contrat de partenariat signé, il y a 4 ans avec Aéroports de Paris. Surtout que selon ses propres dires le partenariat avec ADP, a permis de mieux maîtriser la gestion de l'Aéroport international d'Alger. Ceci dit, M.Allache tient à rappeler a toute fin utile que la gestion de l'Aéroport international d'Alger est assurée par sa Société, la SGSIA et non pas par ADP comme les gens le pensent. Une occasion pour lui de balayer les rumeurs autour de la gestion de l'Aéroport et de réhabiliter le travail qu'effectue son équipe au quotidien. ADP elle, possède quatre expatriés qui travaillent au niveau de la SGSIA, et qui occupent des postes de responsabilité dans l'organigramme de la société. Leur apport se fait dans les missions d'établissement de la comptabilité analytique, un service reporting, un système d'évaluation annuel… etc. C'est un contrat de 4 ans, «qu'on peut renouveler au besoin», a indiqué le responsable. L'incident du volcan Islandais à couté 20 millions de Dollars Avec une progression de l'ordre 9% par an, l'Aéroport international d'Alger a drainé pas moins de 4,5 millions de voyageurs en 2009, dont 2,7 millions étaient destinés à l'international. Si cette progression reste constante, depuis 3 ou 4 ans, 2010 n'a pas été une année comme les autres, à cause entre autres des problèmes liés au nuage volcanique Islandais. Cette catastrophe naturelle au nom imprononçable a fait chuter le trafic au niveau de l'infrastructure de l'Aéroport d'Alger, et la perte de passagers a été de l'ordre de 2% à l'international. « Il y a eu quand même l'annulation de plus de 200 vols. », a insisté Tahar Allache à ce sujet. Sur le volet pécuniaire, le manque à gagner pour la SGSIA a été d'environ 20 millions de Dinars toujours selon le même responsable. L'aéroport n'a aucune part de responsabilité quant aux retards «Nous avons suffisamment d'espace pour traiter les passagers qui transitent quotidiennement par l'Aéroport international d'Alger ». C'est ainsi que M.Allache se défend de la responsabilité de sa structure, quant à l'inconfortable problème des retards des vols aériens que subissent les passages de passage à Alger. L'accès passerelle a remplacé l'embarquement et le débarquement par bus pour l'international, tandis que pour les lignes intérieures, 15 nouveaux bus sont désormais suffisants pour répondre à la demande. En d'autres termes tout est mis en branle pour parer aux aléas des vols au départ d'Alger et M. Allache insiste là dessus. Le fin mot de l'histoire est optimiste pour le Directeur de la SGSIA. Sa société fait de son mieux pour se moderniser afin de répondre aux exigences des passagers, qu'ils soient nationaux ou étrangers, mais également aux attentes de ses partenaires et usagers (Douane, Police, Compagnies…).