Organisés conjointement par le Gouvernement algérien, l'OMS et l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, les travaux d'un atelier régional sur «l'approche pratique de la santé respiratoire et la collaboration public-privé» ont débuté samedi après-midi à la faculté de médecine de l'Université Badji Mokhtar de Annaba. Destinée aux responsables des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose, des pays francophones de la zone Afrique de l'organisation mondiale de la santé (OMS), cette rencontre, a enregistré la participation de représentants de douze pays. Les intervenants ont déclaré que «cet atelier vise à améliorer la détection des cas de tuberculose à travers une bonne prise en charge des maladies respiratoires les plus fréquentes, ont souligné les intervenants.». Pour sa part, Mme Henriette Wemba Nyama, représentante de cette Organisation au niveau de la région Afrique, elle a estimé que «l'approche pratique de la santé respiratoire et l'engagement des tous les prestataires de soins, public et privé, sont des composantes de la nouvelle stratégie de l'OMS «Halte à la tuberculose». Elle a appelé dans son intervention à «une plus grande intégration du traitement de la tuberculose et des maladies chroniques dans les structures de santé de proximité.». L'Afrique doit continuer à se battre contre la tuberculose et à améliorer la détection de cette pathologie, a estimé, pour sa part, la représentante de l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, le Dr. Nadia Ait-Khaled, exhortant les participants à relever le défi en proposant des solutions fiables à ce fléau. Le professeur Pierre Chaulet, consultant de l'OMS et conseiller au ministère algérien de la Santé, de la Population et de la Reforme Hospitalière, a appelé quant à lui les participants à «trouver des recettes pour améliorer la prise en charge du traitement de la tuberculose et répondre aux attentes des malades ».