Le littoral algérois, s'étendant sur 97,5 km, comprend 83 plages, dont 26 sont interdites à la baignade, la plupart en raison de la mauvaise qualité de l'eau. En fait sur les 26 plages interdites à la baignade, 12 le sont selon indiqué la sous-directrice de l'Agence de protection et de promotion du littoral (APPL), Mme Mounira Boukacem, à cause « de la non adéquation de la qualité bactériologique de l'eau ». Selon la même source c'est le cas « des plages Champs de tir (Zeralda), La Fayette, Campino, Belverde (Hammamet), Deux Chameaux, l'Olivier (Bologhine), Kaa Sour (Casbah), Sablettes (Belouizdad) Piquet blanc (Hussein Dey), Lido (Mohammadia), Stamboul (Bordj El Kiffan) et Coco plage (Bordj El Bahri). ». Les 14 plages restantes sont interdites soit pour leur dangerosité, en raison de la présence de rochers à fleur d'eau, 6 plages, soit pour l'absence d'accès,5 plages, soit pour des travaux, 3 plages. Pour l'année 2010, 4 nouvelles plages sableuses ont été autorisées, alors qu'une plage a été interdite. Pour les plages autorisées, il s'agit de «Ilot» de 220 m et d'El Bahdja, à Ain Benian, et de Rascasse et Sport nautique, à Rais Hamidou. Le nombre des plages autorisées était de 30 en 1999. Mme Boukacem a relevé, d'autre part, qu'en dépit du fait que des panneaux indiquant l'autorisation ou l'interdiction de la baignade soient plantés à l'entrée des 83 plages de l'Algérois, des jeunes et des enfants continuent à se baigner dans les plages interdites courant le risque de la mort.