La reprise, la semaine der nière par les travailleurs grévistes d'ArcelorMittal n'a finalement été qu'un compromis rapidement remis en cause et l'industriel indien qui a multiplié ses pressions sur le gouvernement pour obtenir l'arrêt du débrayage a du déchanter. En effet, si l'on en croit le site TSA, les travailleurs des aciéries à oxygène 1 et 2, de l'aciérie électrique et des installations portuaires, ont débrayé durant plusieurs heures ce mardi 29 juin au complexe ArcelorMittal Annaba. Cet arrêt a également entraîné d'importantes perturbations au niveau de différentes autres installations. Le secrétaire général par intérim, M Daïffalah confirme l'information à TSA : «Effectivement, il y a plusieurs débrayages dans différentes unités du complexe et au port de Annaba. Ces arrêts n'obéissent à aucun mot d'ordre. Ils sont spontanés. Les travailleurs qui demandent le retour de Smaïn Kouadria à son poste de secrétaire général du syndicat sont de plus en plus difficiles à retenir. L'intervention rapide des syndicalistes pour amener les travailleurs à reprendre leur travail a permis d'éviter la catastrophe. Par ailleurs, plusieurs membres de la FNTMEE se sont rendus hier au siège de la centrale syndicale UGTA pour demander à Abdelmadjid Sidi Saïd de s'expliquer sur sa décision unilatérale du 24 juin d'arrêter la grève entamée 3 jours auparavant par les travailleurs d'ArcelorMittal. Les travailleurs semblent décidés à ne faire aucun compromis et n'accepter aucune compromission faite sur leur dos.