L'intégration des jeunes dans la société passe beaucoup plus par l'emploi que par l'allocation d'un revenu minimum aux chômeurs. Il est vrai que ce revenu, dont l'attribution vient d'être décidée par les pouvoirs publics, permettra aux jeunes de s'autonomiser financièrement, donc de ne pas passer par l'humiliation de la "main tendue" à des tentatives de vol, mais il reste que c'est par l'emploi que s'acquiert le plus la notion de citoyenneté. Par conséquent, le problème de l'emploi demeure entier, il se pose avec urgence. L'entrepreneur bien sûr est celui qui crée des emplois. Des emplois à créer dans la fonction publique ne génèrent pas derichesses, de développement. L'entreprise est incontournable. Maintenant, il se pose un problème. Comment convaincre nos entrepreneurs à offrir des contrats d'embauche aux jeunes diplômés. On parle beaucoup de formation professionnelle et il y eut même des assises tenues à cet effet. Qu'en est-il, depuis ? Quel programme échéancier et surtout quel type de formation dans le contexte de la mondialisation et quelles implications sur l'emploi ?L'apprentissage en entreprise débouche-t-il sur un emploi, un CDI ou même un CDD et dans quelles proportions ? Quels sont les secteurs à fort potentiel d'emploi durable "faudrait-il une politique d'emploi flexible qui permette aux entreprises d'ajuster l'emploi au volume de l'activité ? Une flexibilité des salaires qui permet de moduler ces derniers par corrélation au volume de l'activité ?