M. Chakib Khelil recevra son homologue français le 31 mai prochain, selon le programme officiel communiqué à l'occasion de la visite du ministre français de l'Environnement et de l'Energie en Algérie, en vue de la signature d'un accord de coopération sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Après un entretien à huis clos, Jean Louis Borloo assistera à un déjeuner officiel en présence du ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, et du ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani. "La visite de Jean Louis Borloo est purement technique", apprend-on de source diplomatique algérienne, en ce sens que le ministre français ne sera reçu ni par le Président Bouteflika, ni par le Chef du gouvernement. La délégation française sera composée essentiellement de responsables de groupes français liés aux secteurs de l'énergie, l'environnement et du transport (EDF, GDF, ALSTOM et TECHNIP entre autres…). Les convives de Chakib Khelil visiteront les chantiers du métro d'Alger, dont la réalisation a été confiée en partie au groupe français Alstom. Dans la soirée du samedi, le groupe ralliera In Salah, dans le sud du pays, pour visiter des installations pétrolières et gazières. Pour rappel, l'Algérie s'intéresse aux énergies renouvelables dans un souci de préservation de l'environnement et de la santé des populations. Par-ailleurs, ces énergies propres sont intarissables, ce qui garantit une pérennité des sources d'énergie. Une énergie renouvelable est une énergie renouvelée ou régénérée naturellement, indéfiniment, et inépuisable, à l'échelle temporelle de notre civilisation (milliards d'années) : Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels, réguliers ou constants, provoqués par les astres, elles viennent principalement du Soleil : Rayonnement, cycle d'évaporation, vents, photosynthèse.Le pétrole, le gaz naturel et le charbon ne sont pas des énergies renouvelables car il faudra des millions d'années pour reconstituer les stocks d'énergie fossile que l'on consomme actuellement. De même, l'énergie nucléaire actuelle, issue de la fission des atomes d'uranium, ne peut pas être considérée comme une énergie renouvelable, la réserve d'uranium disponible sur terre étant limitée.