Invité jeudi au forum de la radio nationale Chaîne II, M. Abdelaziz Belkhadem s'est exprimé à la fois au nom de SG de l'instance exécutive du FLN et en tant que chef de gouvernement. Il s'est dit très satisfait des résultats acquis, par son parti lors du récent scrutin sénatorial, faisant du FLN la première force politique du pays. Il a également mis en relief la valeur de l'organisation des primaires au niveau de chaque Mouhafadha pour le choix du candidat au Sénat. "Pour la première fois dans l'histoire du FLN, nous avons organisé des primaires avec la participation des élus locaux. La volonté des élus locaux a été respectée, à l'exception de deux ou trois cas dont le premier des candidats dégagés par l'urne n'a pas été retenu". Une procédure qui nous a permis de choisir des candidats de consensus. Belkhadem n'a pas manqué de dire qu'il y a eu achat de voix. Il est clair, selon notre sondage à travers certaines wilayas, il y a eu marchandage de voix, explique-t-il encore. Belkhadem, rappelle que le FLN pratique actuellement une politique imposée par la phase conjoncturelle et par l'élargissement de la participation politique et ce, en rapport avec l'alliance présidentielle. Sur un autre registre, le SG du FLN, met en avant la revendication de son parti pour la révision du code communal pour diverses raisons. D'après lui, le code de la commune et de la wilaya seront amendés avant les prochaines élections locales (APC-APW). Il ajoute qu'en ce qui concerne le code électoral que la question est plus complexe. "Dans ce cadre, nous ne voulons pas présenter des propositions, malgré que, nous sommes convaincus des faiblesses de l'actuel code électoral". Il cite dans ce sens on peut prendre le mode de scrutin proportionnel au niveau national et qui prendrait en considération le poids de chaque formation politique, mais la proportionnelle au niveau des assemblées élues ne résout pas le problème. La diversité des représentations d'élus au niveau de la commune pose problème et c'est là, que nous devrions apporter des changements à savoir qu'il ne peut y avoir de scrutin proportionnel aux niveaux des communes. Il faut aller vers un scrutin majoritaire de liste, soit que la liste ayant acquis le plus grand nombre de voix s'attribue la majorité des sièges. Belkhadem dit que le code électoral est une priorité pour son parti afin d'entamer les prochaines échéances électorales sur la base de textes bien définis. Le SG de l'instance exécutive du FLN revenant sur la question de la révision de la Constitution, s'est dit qu'une fois que la question ait été soulevée par le Président de la République, "nous sommes sortis du tourbillon du doute". Et si nous devons calculer, il faut commencer à partir du 31 décembre et que l'année 2007 se compose de 365 jours, c'est à comprendre selon ses propos que la convocation du corps électoral pour la révision de la loi fondamentale du pays peu intervenir à tout moment de l'année. En ce qui concerne la proposition du FLN pour la révision constitutionnelle, il dira que celle-ci, porte sur la nature du régime qui est un régime présidentiel. "Là, je parle de la proposition du FLN, car je ne connais pas la mouture du président de la République. C 'est le régime présidentiel avec des prérogatives très claires, et c'est également la fonction de contrôle(contrôle administratif, contrôle populaire, contrôle parlementaire, contrôle financier, contrôle institutionnel, contrôle judiciaire et le contrôle policier). C'est-à-dire que toutes les formes de contrôle doivent être activées pour permettre une meilleure gouvernance, une meilleure gestion de la chose publique et des deniers publics". M. Abdelaziz Belkhadem défend le droit de son parti de formuler des propositions, y compris sur la révision de la constitution, soulignant que cette prérogative est toujours de la seule responsabilité du président de la République.