La session du Bac 2008 abordée par 600 000 candidats au niveau national, toutes filières confondues, couronne les fins d'études du cycle secondaire. Le ministère de l'Education nationale s'est préparé durant toute une année scolaire à ce grand événement avec l'implication de divers départements ministériels. Le chef de cabinet au ministère de l'Education nationale, M. Lagha Ahcène, dans une déclaration faite samedi soir au premier jour des épreuves qui s'étaleront jusqu'au 11 juin, a souligné que la session du Bac juin 2008, se distingue par deux catégories de candidats : une première cohorte de 325 000 élèves relevant de l'ancien programme et une seconde qui compte 273 000 élèves issus de la réforme du système éducatif entamée en 2003. " Cette année une commission nationale de suivi des programmes a été mise sur pied par le ministre de l'Education nationale, et présidée par l'inspecteur général. Cette commission a permis de réunir aussi bien les directeurs de l'éducation, les présidents d'associations de parents d'élèves par wilaya et surtout les enseignants responsables des matières au niveau de chaque direction d'éducation de wilaya. Cette communauté s'est réunie au courant de toute l'année à travers quatre conférences nationales (Alger-Oran-Ouargla et Alger). La dernière conférence, tenue à Alger, a permis de définir les seuils sur lesquels l'ensemble des élèves seront testés ". M. Lagha explique qu'aujourd'hui, tous les élèves seront testés sur la base du programme étudié. Le ministère de l'Education nationale a également innové cette année en introduisant deux sujets. " Les deux sujets permettront au candidat de choisir en toute sérénité le sujet où il est plus apte à répondr,e mais auparavant, pour que l'élève s'habitue à cette nouvelle méthode, le Bac blanc et certaines compositions ont été organisés à travers aussi deux sujets au choix pour l'élève afin qu'il se familiarise avec cette méthode. En principe, l'élève arrive au Bac, aujourd'hui, avec une expérience qui lui permet de choisir le sujet le plus pertinent qui lui permettra d'être au rendez-vous ", note le professeur Lagha Ahcène, chef de cabinet au ministère de l'Education antionale.