A sa création depuis quatre ans par l'association des libraires, le prix éponyme qui intervenait à chaque clôture du Salon international du livre d'Alger, (SILA), récompensait une seule personnalité littéraire qui se distinguait par un travail particulièrement honorifique. Le coût de ce trophée symbolique qui est déjà allé les années précédentes à Yasmina Khadra, Rachid Boudjedra, et à titre posthume à Djamel Amrani, est de 10 millions de centimes. L'attribution du prix du Salon International du Livre d'Alger (Sila), présidé par l'ancien ministre Lamine Bechichi, a décidé, lors d'une réunion organisée le 10 juin dernier, de récompenser non pas une seule personne mais six personnalités du monde des lettres. Le jury qui préside le comité d'organisation du 13e Sila devant se dérouler du 27 octobre au 5 novembre, gratifiera trois œuvres en langue arabe et trois autres en langue française dans les catégories roman, beau livre et contes pour enfants. En instaurant ces prix, le comité d'organisation entend créer une tradition pour donner un élan à la production littéraire algérienne et contribuer ainsi au développement de la culture algérienne. Les prix seront remis aux lauréats au cours d'une soirée de gala qui sera organisée peu avant la clôture du Sila.