Le Forum du partenariat pour la finance au service de l'Afrique, organisé par la Banque africaine de développement avec la GTZ et la Banque mondiale se tient à Accra, au Ghana, depuis hier, et ce, durant deux jours. Des responsables d'institutions financières africaines et internationales, des représentants de gouvernements et de banques centrales ainsi que d'éminents chercheurs et experts internationaux discuteront des priorités pour le développement des secteurs financiers africains. L'Algérie prendra part à cette rencontre Le Forum de partenariat reflète le large éventail des opportunités que recèle le secteur financier dans l'économie africaine. Le Forum identifiera les moyens pour mettre ces opportunités au service du financement des besoins de développement de l'Afrique. De nouvelles initiatives pour encourager l'usage de technologies comme la téléphonie mobile ou la biométrie; de nouveaux instruments pour impulser le financement privé des infrastructures, des ménages ou des petites et moyennes entreprises, ainsi que d'autres sujets importants comme la formation en matière financière, la responsabilité sociale de l'entreprise, et l'intégration du secteur financier régional prendront une place centrale.Le secrétariat du partenariat abrité par la Banque africaine de développement représentée par M. Gabriel Negatu, directeur du département de la gouvernance et des réformes économiques et financières (OSGE), est chargé de la coordination entre les différentes parties prenantes, de la facilitation des échanges d'idées et de connaissances, et de promouvoir la mise en œuvre des actions approuvées par le Forum du partenariat. Le Forum du partenariat pour la finance au service de l'Afrique est soutenu par plus de 15 partenaires au développement et parties prenantes des secteurs financiers, agréés par le G8 dans sa déclaration de Heiligendamm de 2007, Allemagne. L'objectif de ce Forum était de présenter les normes et dispositifs prudentiels de l'AIAFD adoptés par les IFD aux parties prenantes, en particulier les ministères et les banques centrales des pays africains qui ont essentiellement le rôle de superviser ces institutions, afin de recueillir leurs commentaires et observations et les prendre en compte durant la mise en œuvre. A noter que le forum de 2007 a fait un certain nombre d'observations. La plus importante était le fait que la restructuration du secteur financier dans les divers pays africains avait soulevé de sérieuses interrogations quant à la viabilité des IFD. Néanmoins, les IFD ont historiquement joué et continué de jouer un rôle clé dans la fourniture de services financiers à tous les secteurs des économies africaines. Les défis que pose le développement économique des pays africains ont exigé l'existence d'un secteur financier dynamique, productif et innovateur. A cet effet, les IFD ont particulièrement besoin d'être renforcées, leurs objectifs et performance recentrés avec, en toile de fond, des normes et dispositifs prudentiels appropriés