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L'UA veut un marché commun agricole pour 2009
L'Algérie en fera partie
Publié dans Le Maghreb le 18 - 06 - 2008

Le commerce intra-africain de produits agricoles va se développer davantage. L'Union africaine a fixé 2009 pour l'adoption du traité instituant un marché commun agricole. L'Union africaine veut aller encore plus loin par la création d'un marché commun africain de produits agricoles qui compterait plus de 944 millions de consommateurs et des importations chiffrées à plus de 20 milliards de dollars par an. La feuille de route de l'Union africaine pour la mise en place du marché commun prévoit l'adoption en juin 2009 du protocole de création par les chefs d'Etat et de gouvernement. L'adoption du protocole permettrait d'accélérer le processus de libéralisation des échanges agricoles dans lequel les communautés économiques régionales sont déjà engagées et qui envisage aussi la libéralisation des échanges au niveau continental, avec l'élimination des barrières tarifaires et non tarifaires pour tous les biens et services en 2019. Il y a lieu d' instituer donc une zone de libre-échange portant sur un nombre restreint de produits alimentaires choisis en fonction de leur importance dans le panier alimentaire et de leur rôle dans la balance commerciale de la région (recette d'exportation, importation en grande quantité ou potentiel de production élevé). Le riz, les légumineuses, le maïs, les produits laitiers, la viande de bœuf et de volaille, l'huile de palme et le coton ont été identifiés, lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement d'Abuja sur la sécurité alimentaire. La mise en place de ce marché commun africain suppose plusieurs préalables d'importance, à savoir : l'élimination des droits tarifaires sur les produits agricoles stratégiques ; l'adoption d'un système de nomenclature douanière harmonisé ; la suppression des restrictions quantitatives sur les importations de produits agricoles ; l'application de mesures de sauvegarde contre les pratiques commerciales illicites ; l'adoption de mesures sanitaires et phytosanitaires harmonisées ; l'adoption de normes techniques à l'effet de garantir la qualité et faciliter la production et le commerce ; l'intégration du transport dans la stratégie de création du marché commun africain pour faciliter la circulation des personnes et des biens. L'UA avait déjà commandité une étude pour en déterminer la faisabilité en analysant les questions juridiques et économiques liées à son établissement, ainsi que les mécanismes politiques nationaux et régionaux susceptibles de promouvoir le commerce des produits stratégiques d'envergure continentale.
Cependant, malgré son énorme potentiel agricole, l'Afrique subsaharienne demeure la seule région du monde importatrice nette de produits alimentaires. Mauvais, surtout en ces temps de crise alimentaire mondiale qui aggrave la faim et la malnutrition sur le continent. C'était pour prévenir pareille spirale que l'Union africaine avait préconisé la création d'un marché commun africain de produits agricoles stratégiques, afin de garantir la sécurité alimentaire à l'échelle continentale et mieux valoriser les complémentarités entre les différentes parties de l'Afrique.

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