Le rapport de la Banque mondiale a indiqué que l'Algérie a enregistré, au cours de la dernière décennie, une amélioration sensible de la gouvernance sur les plans, notamment, de la stabilité politique et sécuritaire. Dans son rapport 2008 sur les indicateurs de gouvernance dans le monde, la BM dévoile que l'Algérie a obtenu de bons résultats, particulièrement pour les paramètres ayant trait à la stabilité politique et à la sécurité, la lutte contre le terrorisme notamment. Par ailleurs, la BM soutient, dans son rapport, que de nombreux pays en développement ont fait des progrès remarquables dans la lutte contre la corruption, soulignant que certains d'entre eux ont même obtenu des résultats comparables à ceux des pays riches pour l'ensemble des paramètres de la gouvernance. Daniel Kaufman, co-auteur du rapport a affirmé que "certains pays progressent rapidement dans le domaine de la gouvernance, notamment en Afrique". A noter que les données font aussi apparaître des différences sensibles entre les pays, voire entre voisins au sein de chaque continent. Il est important de noter que les progrès sont en rapport avec les réformes dans les pays où les dirigeants politiques, les décideurs, la société civile et le secteur privé considèrent la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption comme des facteurs indispensables à une croissance durable et partagée. Selon la même source, plus d'une douzaine de pays émergents ont réalisé, pour certains aspects-clés de la gouvernance, des performances supérieures à celles de pays industrialisés. En outre, ce qui concerne la qualité générale de la gouvernance, le rapport de la BM estime qu'en dépit des acquis réalisés dans certains pays en matière de gouvernance, celle-ci ne s'est pas véritablement améliorée au cours de la dernière décennie, citant notamment des pays de l'Afrique subsaharienne. Les indicateurs de gouvernance dans le monde, qui essaient d'évaluer la gouvernance en faisant la synthèse des points de vue et des rapports de diverses sources, portent sur la voix citoyenne et la responsabilité, sélection des gouvernants, la liberté d'expression, la stabilité politique et l'absence de violence, l'efficacité des pouvoirs publics, la qualité des services publics, la qualité de la réglementation, l'Etat de droit et la lutte contre la corruption.