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L'Union pour la Méditerranée naît sous les paillettes mais sans le sou
Publié dans Le Maghreb le 15 - 07 - 2008


Par Hiba Sérine A.K
Beaucoup de promesses au Sommet de Paris. Des doutes pèsent sur les moyens de l'UPM. Tout ça pour ça. Présenté comme historique, le "Sommet de Paris pour la Méditerranée" s'est réduit dimanche à un long défilé de limousines, à la distribution de tapes et d'embrassades par Nicolas Sarkozy aux leaders des 42 Etats participants - la Libye s'est désistée au dernier moment -, et à une suite de discours où figuraient en abondance les mots "paix", "civilisation" et "horizon commun". Exercice vide de sens? Sans doute pas. D'abord parce que cette réunion solennelle visait à mettre fin à des décennies d'indifférence, de froideur, voire de sourde hostilité entre les deux rives de la Méditerranée. "Nous ne pouvons pas fonder nos relations uniquement sur la tolérance, a déclaré Nicolas Sarkozy au début de la réunion. Nous devons nous ouvrir les uns aux autres, avec compréhension et avec respect." Le président égyptien Hosni Moubarak, principal allié de la France durant la préparation du sommet, a aussi rappelé l'ampleur des défis qui attendent la nouvelle Union pour la Méditerranée (UPM). D'ici à 2030, les pays de la rive sud, déjà peuplés par 272 millions d'habitants, compteront 100 millions d'être humains en plus. Selon l'OCDE, il leur faudra créer 40 millions d'emplois supplémentaires dans les 15 prochaines années, uniquement pour empêcher le chômage qui frappe massivement leurs populations d'augmenter. Pour l'instant, l'UPM apparaît mal armée pour faire face à ces perspectives angoissantes. Son principe fondateur est de mettre la rive nord et la rive sud "sur un pied d'égalité", c'est-à-dire qu'elle sera dirigée conjointement par des Etats issus de chaque rive. La première présidence bicéphale sera assurée par la France et par l'Egypte. Mais ce système pourra-t-il fonctionner efficacement malgré les différences politiques et culturelles entre Européens et Arabes? Personne n'en sait rien. Le Maroc, la Tunisie, l'Espagne et Malte se disputent déjà le privilège d'accueillir le secrétariat de l'organisation. L'adoption de la déclaration finale, passage obligé de ce genre de sommet, a été retardée par un conflit sémantique entre Israéliens et Arabes au sujet du caractère "national" ou non des deux Etats appelés à cohabiter en Palestine. Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, a évoqué pudiquement une autre difficulté. "Je sais qu'il faudra trouver des idées et des moyens", a-t-il expliqué avant l'ouverture du sommet. En d'autres termes: la nouvelle organisation n'a pas d'argent. Même si les financements de l'Union européenne pour la région sont maintenus, cela ne suffira "sans doute pas". Il faudra trouver les sommes manquantes ailleurs - les riches Etats du Golfe sont déjà considérés comme des bailleurs de fonds potentiels. Les projets dévolus à la société civile sont déjà au nombre de six: lutte contre la pollution et développement des aires marines protégées, amélioration du transport maritime et ferroviaire, mise en commun des moyens de lutte contre les catastrophes naturelles (incendies, tremblements de terre), développement de l'énergie solaire, échanges d'étudiants et de scientifiques, aide au développement des petites et moyennes entreprises.


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