Plus de 45 ha d'arboriculture fruitière risquent de mourir faute de forages.La situation interpelle les responsables de l'hydraulique. Ce grand projet réalisé dans le cadre du programme d'emploi rural (P.E.R) injecté a la commune de Ouled Deïd, a porté sur la mise en valeur de 45ha d'arboriculture fruitière avec comme corollaire la régénération et l'intensification du couvert végétal. Bien accueilli par les responsables locaux, ce projet supervisé par la subdivision des forêts de Berrouaghia, qui a par ailleurs accompli un bon suivi des techniques de plantation et de sélection des plants, laisse entrevoir d'excellentes potentialités : 50 tonnes à l'hectare pour le pommier " Golden ", 60 à 80 Kg par olivier pour ne citer que ces deux spéculations. En toile de fond, l'introduction d'activités secondaires de transformation avec incidence directe sur la création de dizaines d'emplois. Néanmoins, un coup d'arrêt a été donné à cette exploitation par l'absence de forages et de retenues collinaires suspendus depuis six mois à une autorisation des services hydrauliques, selon Mohamed Seguir Benchérif, un agriculteur pionnier.En désespoir de cause et pour ne pas laisser ses périmètres retourner à la jachère, ce dernier n'a pas trouvé mieux que le recours à la citerne." c'est une véritable hémorragie financière, et une aberration dans le domaine " clament des fellahs en signe de solidarité avec l'un des leurs. En effet, on ne s'explique pas pourquoi un tel projet pouvant servir de " locomotive " pour arrimer et tirer la croissance locale ne fait pas réagir les services de l'hydraulique pourtant impliqués dans le pilotage du programme d'emploi rural. La sonnette d'alarme est tirée…