Plantée à mi-chemin entre Médéa et Berrouaghia, la commune de Ouzera s'étend sur 5.590 ha de superficie agricole utile dont 80 ha en irrigué. Cette localité se dessine de jour en jour, davantage encore, depuis la mise en branle du programme quinquennal, qui a revitalisé des douars comme Guerfa, Achiba, Beni Aich, Amoura, El Kef, Smamena, Boucenna, soit quelque 400 familles déplacées en attendant Tabouza et Bassour. Grâce à la synergie entre élus et daïra, la commune affiche aujourd'hui de bons indicateurs : l'électrification rurale (91,7%), l'habitat (un parc de 2.602 unités), selon les chiffres de la D.P.A.T. Des réalisations renforcées par l'aménagement urbain, l'AEP ainsi qu'une superbe bibliothèque municipale. Néanmoins, la pierre d'achoppement reste la réhabilitation d'une zone d'activités de 36.131 m2, d'un gisement de gypse, et d'un patrimoine forestier de 1.066 ha. Des atouts économiques et touristiques pouvant générer ressources fiscales locales et création de dizaines d'empois. L'autre nœud gordien demeure une population additionnelle estimée à 7000 personnes ayant fui les zones rurales durant les années 1990. A ce niveau précis, le PPDRI revêt une importance majeure puisqu'il converge, entre autres, autour de mesures à même de susciter le retour des déplacés, notamment l'ouverture de pistes, l'hydraulique, l'habitat rural et le soutien agricole.