L'option de la formation professionnelle et toutes les lois d'orientation qui lui sont "collées", est une politique valorisée par une réforme hardie qui a connu des succès mais aussi des difficultés dans son évolution. Plusieurs séminaires et rencontres ont été organisés pour apporter les correctifs et les réajustements nécessaires sans remettre en cause le fondement de ce système de plus en plus probant en Algérie. Une politique fondamentale, plus essentielle que les débats stériles sur la prise en charge du potentiel "jeunes" est exposée dans toute sa problématique. Les résultats engrangés dans ce secteur avec des accents évidents de sincérité, sont jugés "positifs" au vu de la nouvelle formule de la société de développement qui convient parfaitement à l'Algérie, engagée dans une économie de marché ouverte. Cette dynamisation de la prise en charge efficiente et totale des jeunes, qui n'ont pas eu la chance de poursuivre leurs études scolaires, par le biais de la formation professionnelle, appelle, tout naturellement, à un effort supplémentaire permanent et plus soutenu, d'autant plus que le nombre des apprentis et des stagiaires s'accroît. C'est pourquoi, ce département ministériel ayant, comme son nom l'indique, un rôle majeur à jouer dans l'avenir socioprofessionnel des jeunes, aura à former qualitativement avec de nouvelles énergies pour parvenir à donner davantage de vitalité à l'économie nationale, est, aujourd'hui, capable d'offrir à l'actuelle génération de "sans-emploi", de nouvelles opportunités d'insertion, et à être présente dans la plupart des secteurs, et surtout les secteurs économiques les plus importants.C'est pourquoi l'enseignement de la formation professionnelle est désormais un choix irrévocable traduisant forcément l'implication des jeunes diplômés dans l'effort national de développement et à stimuler la créativité et la concurrence évidente, partout. Pour réaliser cette philosophie de formation, les pouvoirs publics comptent sur un véritable partenariat autour du "centre de formation professionnelle" à travers des programmes d'investissement, car le transfert de compétences, de ressources humaines se fait pratiquement de manière progressive au travers d'une politique de communication centrée sur le dialogue et la concertation avec tous les partenaires afin d'assurer les véritables besoins de l'économie nationale, notamment en main-d'œuvre qualifiée.