Au grand dam des citoyens habitant la ville de Bir Oueld Khalifa, à 10 km au sud de Khemis Miliana, les routes de plusieurs quartiers sont dans un état lamentable et d'autres ne cessent de se dégrader. En effet, à peine les premières intempéries arrivées, quelques chemins deviennent impraticables pour ressembler plutôt à un oued où les véhicules éprouvent les pires difficultés pour y passer. Ainsi, et selon des villageois rencontrés sur place "cela fait plusieurs années déjà que cette route n'a pas connu de travaux de réfection, et ce, en dépit des multiples doléances adressées aux autorités locales". La cause de cette dégradation remonte, selon les habitants de cet ancien village agricole, inauguré par le défunt président Houari Boumediene, à plus de 20 ans. Des travaux ont été effectués sur d'autres chemins, sans que l'entreprise réalisatrice procède à la remise en l'état de la chaussée, laissée dans un piteux état. A l'heure actuelle, les multiples chemins de la ville ne sont pas du tout carrossables vu leur état de délabrement avancé. Dépourvue de fossés pour éviter l'érosion, cette route est abîmée de partout au point où la couche d'asphalte a carrément disparu depuis déjà longtemps. Les nids-de-poule ne pas manquent pour autant puisqu'on y trouve de grands trous en plusieurs endroits, ce qui cause des désagréments aux automobilistes, obligés d'emprunter quotidiennement ce chemin. Enfin, force est de constater que ce village semble relégué aux oubliettes par les autorités locales, d'autant plus que le problème de la route n'est qu'un mal de plus parmi d'autres et qui ne sont pas des moindres. Certains citoyens de la ville nous ont expliqué que les premiers responsables ont fait de grandes promesses à la population lors des élections de novembre 2002, "Alors, c'est le moment de les éliminer", ajoutent d'autres.